Le blog de Jean Claude Marty

C'est la pire des crises que nous ayons connu depuis 1929 a déclaré notre « Bien-aimé » lors de sa conférence de presse. Tout le monde en convient. C'est un constat effrayant. J'écoutais à la télé l'émouvant plaidoyer de l'ancien premier ministre Raffarin en faveur de la solidarité pour sortir de la crise. Ah ! Le méprisant personnage, le faux cul ! Je me demande comment il n'a pas honte lui qui bénéficie de super privilèges en tant que sénateur ; super privilèges que l'Etat n'a nullement l'intention de réformer. ! Je pense tout bêtement qu'il voulait parler de solidarité entre riches, pour les autres...qu'ils se démerdent ce n'est pas son problème.

Tiens une bonne nouvelle « Le président de l'autorité des marchés,  financiers, M. Jean-Pierre JOUYET, est  augmenté de 71.000 euros » Indemnité annuelle brute de 220.000 euros, en plus de ses rémunérations de haut fonctionnaire.  Ouf ! On a eu peur pour lui, en ce moment où la finance bat de l'aile. Signée par M. Woerth, ministre du budget cette augmentation prendra effet au 15 décembre 2008. Et, parce que ce n'est pas tout, [En plus de l'indemnité fixée par l'Etat, la rémunération du président de l'AMF inclut son traitement de haut fonctionnaire classé « hors classe » dont le montant n'est pas connu.] En voilà un d'épargné par la crise et qui ne regrettera pas d'avoir changé d'écurie, la casaque bleue UMP est plus rentable que la casaque rose PS. Faut savoir changer de camp et s'adapter aux circonstances.............difficiles. !

Le président américain va plafonner la rémunération des dirigeants d'entreprise renfloués par les pouvoirs publics, une mesure symbolique, mais que condamne Laurence Parisot patronne de MEDEF. Argument de la responsable du MEDEF « C'est le risque que partent des hommes qui sont peut-être en partie responsables du drame économique actuel. Mais qui sont les plus compétents pour mettre en place les solutions » On croit rêver !!!

La firme Total réalise des milliards de bénéfice, un record parait-il ? Elle est soupçonnée par l'URSSAF de délocaliser ses charges sociales. C'est ainsi que 400 de ses salariés, affectés au centre de Pau dépendants d'une filiale Suisse ne sont pas déclarés à l'URSSAF. Selon le Conseil des prélèvements obligatoires, les fraudes aux cotisations sociales, toutes entreprises confondues, coûteraient à l'Etat français, entre 8 et 14 milliards d'euros par an. Cette pratique qui permet de délocaliser les charges sociales, en choisissant des pays comme la Suisse où les cotisations sont deux fois moins élevées qu'en France est mise en œuvre par beaucoup de grands groupes.
Ce n'est pas diabolique tout ça ?

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Yves JEGO : Un Pitre sur la Pointe.

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Une première en France : Un candidat UMP élu sur deux cantons. C'est le cas dans L'Orne pour le sénateur Alain Lambert, président du Conseil général. Ce grand démocrate va devoir choisir entre Alençon et Putanges sa préférence irait vers les Putangeois. ! Un vrai dilemme.
Retenez la déclaration de ce candidat sur la suppression de la taxe professionnelle faite le 18/02/2009 :
« Sans doute les experts aux finances sont-ils plus nombreux et compétents à Matignon qu'à l'Elysée. J'affirme, pour ma part, qu'il n'existe, à ce jour, aucune solution sûre qui puisse garantir aux collectivités une ressource aussi stable et évolutive que ladite Taxe Professionnelle. Elle a été mutilée tant de fois qu'on ne la reconnaît certes plus. Mais sa disparition, achèvera le plus grand hold-up jamais réalisé par l'Etat sur les collectivités locales. » .....................................................
............« Pour ma part, je mènerai un combat sans merci en la matière. En effet, faire miroiter de faux remèdes qui ruineront ce qui reste de confiance entre les principaux acteurs de l'action publique me semble un risque de fracture irréversible, au sein même des pouvoirs publics. »

Affaire à suivre .....

B.S.

Je suis vraiment stupéfait de voir le degré d'imperfection morale de nos hommes politiques qui gèrent notre quotidien. Ils ne se rendent pas compte comment par leurs comportements pervers ils portent atteinte à leur fonction dénaturent la représentation de l'Etat et la crédibilité des institutions. Ils sont diaboliquement sournois dans leurs pratiques. Ils affichent une détermination et un sérieux de façade, ils jouent les vertueux, les incorruptibles ; alors qu'ils sont nombreux à être empêtrés dans des prévarications multiples, affairisme, concussion, abus de biens sociaux, trafic d'influence et conflits d'intérêts façon plus élégante de parler d'affairisme.

Ceux qui ont suivi la campagne présidentielle, se souviennent peut-être des discours de Sarkozy de ces références à Jaurès, Blum, à toutes les gloires du passé ; martyrisés, fusillés, sa référence à Guy Môquet. Ces commémorations : Chateaubriand, le plateau d'Aigliere. A De Gaulle . Tous ces gens, qui ne pensaient qu'à servir sans arrière pensée, sans intérêt, qui faisaient simplement leur devoir d'hommes politiques, d'hommes d'Etat. Mais Sarkozy qu'en savait-il pour en parler ? Dans son nid douillet de Neuilly, ses préoccupations étaient-elles près des mineurs de Carmaux ou des rescapés de la Shoa, des survivants de la guerre d'Algérie ?
Et lui avocat d'affaires pensait surtout à son avenir et du parti qu'il pourrait tirer de ce passé, qui n'était pas le sien. Il lui fallait être persuasif et avec roublardise, beaucoup d'éloquence, il se lança dans un formidable plaidoyer qui suscita l'admiration des foules, emporta l'adhésion des plus hésitants.
Un homme qui en appelle à Jaurès, au sacrifice des anciens, à la nation, au renouvellement de la politique, à la rupture avec une précédente législature médiocre, ne pouvait qu'inspirer confiance. Sa garde rapprochée et ses multiples réseaux se sont chargés de sa promotion.

La nuit du sacre était enfin arrivée, il ne s'est pas perdu au milieu du peuple comme on pouvait l'espérer, jouer le jeu jusqu'au bout, c'en était trop. Il ne pouvait résister à l'appel de tous ceux de sa classe qui lui avaient réservé un accueil chaleureux au « Fouquet's ». Et là dans un bref discours le seul vraiment sincère, il leur dit :« Je ne vous trahirai pas, je ne vous mentirai pas, je ne vous décevrai pas. »
Promesse tenue. Il commença par lui, en s'octroyant une substantielle augmentation de son indemnité. Puis en s'entourant de personnalités presque toutes inféodées à de puissants lobbies, [ Bouygues, Bernard Arnault, Vincent Bolloré, Serge Dassault, Albert Frère (Première fortune de Belgique) etc., etc....].et de quelques personnalités de gauche à la morale très lâche qui avaient vocation à trahir en s'alliant au plus offrant.

En réalité ce qui compte pour tous ces gens là, c'est bien outre la jouissance du pouvoir, c'est leur intérêt immédiat, le lucre, l'argent. Et le pire, ils le font au nom de l'éthique, de la morale, du moins de la conception qu'ils s'en font. Il est par exemple inadmissible, voire scandaleux, qu'un porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre puisse déclarer : « La dénonciation est un devoir républicain » sans le moindre rappel à l'ordre, du président de la République.
Ce député UMP est pour l'exemple patron d'une entreprise de lobbying « Perroquet institutionnel communication » (PIC conseil).

Quand le pouvoir constitue pour certains, dont le plus grand nombre, l'étape nécessaire à une carrière lucrative on ne peut, rien espérer de l'Etat et de la politique, que craindre la révolte du peuple. !

B.S. 

Aujourd'ui 7 février c'est le centième anniversaire de la naissance d'un homme qu'on a un peu oublié, que les jeunes ne connaissent pas et que l'Eglise ignore, surtout en ces temps de réconciliation avec les " Intégristes ". Je pense qu'il n'aurait guère apprécié.

  J'avais été l'écouter en 1983 à l'université de Caen. Il effectuait une série de conférences dans l'Ouest sur un thème qui lui était cher, qui le passionnait " L'ESPERANCE DES PAUVRES ". Il n'avait jamais cessé de prendre leur parti au point d'être, pendant plusieurs années, interdit de parole par les militaires qui avaient pris le pouvoir.

Voici un extrait de son livre ( 1977 ) à propos de sa rencontre avec le socialisme : " Je connais le capitalisme. Et pour moi, comme pour beaucoup dans le tiers monde, il est devenu absolument évident que ce n'est pas dans la ligne capitaliste que nous pouvons mettre notre espérance pour la libération de nos peuples. Bien sûr, il y a plusieurs sortes de capitalisme, mais il est impossible de trouver un système capitaliste dont le profit ne soit pas la préoccupation numéro un, avant la préoccupation de l'homme. Même quand on nous dit : " Mais attendez ! Nous allons d'abord développer l'économie, et après nous ferons la promotion sociale ! " C'est toujours le profit qui vient en premier. Et nous voyons bien qu'avec le modèle le plus perfectionné du capitalisme, celui des multinationales, ce sont toujours les groupes privilégiés qui deviennent plus riches, et les pauvres plus pauvres.

Alors nous regardons du côté du socialisme. Nous ne sommes pas naïfs. Nous connaissons les distorsions du socialisme. Mais nous pensons que demain ou aprés-demain, et j'espère plutôt demain à défaut d'aujourd'hui, des jeunes arriveront à créer les conditions d'un socialisme humain..................
Comme chrétien, comme catholique, comme homme d'Eglise, je me demande quand elle va commencer ( l'Eglise ) à ne pas arriver toujours en retard.
Je me rappelle avec quel ridicule nous avons combattu le mot de République ! Combien de temps nous a-t-il fallu attendre pour pouvoir utiliser le mot Démocratie : c'était aussi un mot défendu ! Mon Dieu !... Et pourquoi exclure aujourd'hui le mot socialisme du vocabulaire chrétien ? Pourqoi prétendre que le socialisme est  nécessairement lié au matérialisme dialectique ? Pourquoi penser que le socialisme sera toujours antireligieux et antichrétien ? Je me souviens de tout le mal que le pape Jean a dû se donner pour pouvoir parler de " socialisation " : c'est la manière qu'il a trouvée pour parler du socilisme sans employer le mot ! Il est ridicule pour l'Eglise de rester enfermée dans cette peur......."


Et bien au vu des derniers évènements ce n'est pas gagné !!! L'Eglise catholique n'a pas compris le message de l'archevêque de Récife. Chapeau à l'homme !


B.S.

                                       Rien de populaire dans l'U.M.P. quoiqu'en dise M. Xavier Bertrand ex ministre du travail. A voir ce qui ce qui se passe dans le pays l'impopularité de l'UMP est flagrante. « Nous sommes nous aussi dans les entreprises bougonne le chef de l'UMP. » Oui à côté des actionnaires, dans les conseils d'administration !.

Manifestation à Saint-Lô, deux victimes : Le préfet et le chef de la police. C'est une première en France. Dorénavant quand le « Bien-aimé » se rendra en déplacement dans une ville il faudra par précaution éloigner les opposants, les récalcitrants, les contestataires. Pour lui « L'enfer c'est les autres » il ne supporte plus leurs sifflets, leurs quolibets. C'est un crime de lèse majesté.

Ce 29 janvier pourtant c'était l'apothéose. Beaucoup de monde dans la rue, des milliers, des milliers de manifestants. Peuple des villes, peuple des champs tous unis pour crier leur ras-le-bol. « La greffe générale » de tous les mécontentements. Le pouvoir s'est ratatiné, a fait le dos rond. Les préfets à l'abri dans leurs préfectures se sont contentés d'aligner les chiffres des manifestants à l'intention du « Bien-aimé » Alors allait-il tous les sanctionner ?
La popularité de l'UMP éclipsée. Le mouvement populaire était dans la rue mais rien à voir avec le parti du Président. Les français ont élu un Président de la République et non pas un chef de Parti. Contrairement à tous ses prédécesseurs, il se conduit en chef de clan, alors qu'il ne s'étonne pas d'être contesté.
« Personne n'aurait l'idée saugrenue de vous comparer à de Gaulle. Mais avez-vous seulement l'envergure qu'exige la fonction ? C'est la question que les Français commencent à se poser avec une certaine inquiétude » S'interroge Thierry Desjardins dans son livre pamphlétaire « Galipettes et Cabrioles à l'Elysée » qui reconnait avoir voté pour lui.

Je regardais la tèlè hier soir. En parallèle nous avons pu voir le super luxe des hôtels cinq étoiles à 1.100 euros la nuit et puis ce reportage sur « les glaneurs ». On ne parle plus de pauvres, avec de faibles revenus de l'ordre de 700 euros par mois qui attendent la fin des marchés pour se précipiter sur les légumes ou fruits que les commerçants mettent au rebut, de ces malheureux qui font les poubelles des supermarchés à la recherche de denrées périmées. On les appelle les « glaneurs » c'est champêtre et bucolique ou bien très tendance. Il parait que le niais M. Hirsch va les recenser !!!

Il y a quelques mois M. Balkany féal du « Bien-aimé » déclarait sur une télé étrangère « En France il n'y a pas de pauvres, seuls quelques marginaux qui font exception ».
Je suis persuadé que si toutes les associations caritatives fermaient leurs portes on verrait proliférer dans les grandes villes de nombreuses « cour des miracles » qui transformées en « parc d'attractions » feraient l'objet de visites organisées pour les occupants des palaces. Comme en Amérique Latine où des circuits touristiques sont organisés dans les favelas.
Obama a déclaré dans son discours inaugural : « Une nation ne peut pas prospérer pendant longtemps si elle favorise uniquement ses membres déjà prospères »

En France, on n'en prend pas le chemin.

B. S.

                               Que penser des dirigeants politiques du moment ? Pas grand-chose et sûrement pas du bien. Ils « surfent » sur nos problèmes, ils jouent avec nos nerfs, ils abusent de notre crédulité, ils se prennent pour des surhommes, ils se croient tout permis avec une ambition démesurée. En réalité, ils ne pensent qu'à eux. Moralité, éthique, code de bonne conduite, autant de mots lancés comme appât aux foules ; le temps d'une élection. Après, la corruption politique prend le dessus et la loi ne sanctionne pas.

En un temps je vous avez parlé d'un ancien ministre Renaud Dutreil quittant la politique pour présider la filiale américaine de LVMH ; il s'excusait « Après vingt ans de service républicain un homme politique peut aussi être un homme d'entreprise » moi je veux bien, mais n'est-ce pas plutôt par cupidité ?

Ainsi M. Thierry Breton, ministre français de l'économie, des finances et de l'industrie qui se démena en son temps pour que la fiscalité sur les hauts revenus devienne plus « attractive » pourra en apprécier les avantages. Il est actuellement président de la société informatique Atos. Il va percevoir selon son propre aveu « un salaire annuel fixe de 1,2 million d'euros, une part variable pouvant aller à 120 % du fixe à objectifs atteints, que j'ai souhaité en fait plafonner à 100 %. A cela s'ajoute l'attribution de deux cent trente-trois mille stock-options fin 2009, fin 2010 et fin 2011." (Le Monde diplomatique de janvier 2009) Il était en son temps en tant que ministre pour la modération des salaires. !!!

Aujourd'hui 21 janvier on nous apprend que le n° 2 du Quai d'Orsay va entrer à son tour dans le secteur privé. Et notre « Bien-aimé Président » dans tout ça ? Et bien il détaillait ses projets d'avenir au magazine Le Point. « Alors moi en 2012, j'aurai 57 ans, je me représente pas. Et quand je vois les milliards que gagne Clinton, moi je m'en mets plein les poches ! Je fais ça pendant cinq ans et ensuite je pars faire du fric comme Clinton. Cent cinquante mille euros la conférence ! » ( Le Point 3/07//2008 )

Alors, quand le pouvoir constitue l'étape nécessaire d'une carrière lucrative dans le monde des affaires, comment lui faire confiance pour résoudre les problèmes de société.

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Le maire de Neuilly visite une commune de la banlieue parisienne pour une étude sur les logements sociaux auquel Neuilly échappe. Une habitante de Neuilly interrogée sur la question déclare sans le moindre état d'âme « Neuilly doit rester Neuilly » ! Le logement social drainerait une population de pouilleux, de miséreux, d'assistés qui ne connaissent rien aux règles de bienséance des Neuilléens. C'est un monde très policé, feutré, champagnisé, caviardé, courtisan, courtisé. Ils sont entre eux, entre riches. La classe ! Bon c'est vrai qu'ils ont besoin de quelques plébéiens, qu'ils rémunèrent de préférence au black, pour l'entretien des communs et enlever leur merde. Mais c'est tout. Alors point de logements sociaux à Neuilly, ghetto de fortunés. On peut compter sur la vigilance du dauphin Jean Sarkozy maître des lieux, pour que l'exception soit maintenue. Et que la fête continue !!!

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L'inénarable M. Alain Lambert sénateur UMP et président du Conseil Général de l'Orne, n'en finit pas de nous amuser avec ses choix cornéliens sur sa statrégie. Aprés s'être fait élire conseiller municipal dans le charmant petit bourg de St Céneri prés d'Alençon, le voici candidat au poste de conseiller général sur le canton de Mortagne. Pour suivre son parcours le mieux est de s'équiper d'un GPS.


B.S.