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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 17:30

On croit rêver : Voici les jeunes sarkozystes mutés en Révolutionnaires ! et à 100% peut-on lire sur leurs tracts.
Ainsi en novembre 2008 les jeunes de l'UMP n'ont pas hésité « A nous la révolution.» Opération de séduction ? Folie passagère ? Démagogie ? Ils ont osé.
Voici ce que l'on peut lire sur leur site internet : « S'il y a une vérité que personne ne peut contester, c'est que depuis que Nicolas Sarkozy est Président de la République, la France change. Que l'on parle de rupture, de renaissance ou de révolution, la vérité c'est que notre pays bouge, que la société française évolue et se met en phase avec l'avenir .......Comment se priver de ce beau mot de « Révolution » dont l'histoire a montré qu'il pouvait avoir mille visages......Plus que jamais, nous montrons que nous sommes une génération de bâtisseurs pour qui la Révolution est un mot d'ordre sonnant le rassemblement de toutes celles et tous ceux qui aiment passionnément la France »
Ni plus, ni moins, c'est la lutte finale ! ! ! Sarko le nouveau Karl Marx !!! Un peu de pudeur . Il faudrait je crois que ces dandys compulsent leur livre d'histoire et s'interrogent sur la « Révolution » sur les acteurs, et leurs motivations.

C'est vrai que la société bouge elle bouge tellement que les français ont le mal de mer et leur vomi va finir par éclabousser ces révolutionnaires d'opérette.

Parmi les mille visages de la « Révolution » ils incarnent sous le masque de la subversion, et de la provocation la pire des « Révolutions conservatrices.» Ces jeunes snobinards argentés habitués du «Fouqu'ets » sont plus préoccupés de la conservation de leurs privilèges et de la lutte des places que de la lutte des classes.
N'oublions pas cette antienne de la droite en1936 " plutôt Hitler que le front populaire. "

La révolution c'est d'abord une rupture avec l'ordre établi, et la société
Capitaliste. Ces foutriquets de la politique en sont loin. Ils sont à l'image de leurs anciens, des opportunistes de droite engoncés dans une idéologie ultralibérale, qui leur permet toutes les audaces, toutes les combinaisons possibles, dans la duplicité. Comme le disait Chirac en avril 1961 « J'ai hésité entre l'OAS et Pompidou. Désormais, j'ai choisi Pompidou. Je le servirai fidèlement et loyalement. Mais le gaullisme, je m'en fous, ce n'est pas mon affaire ni ma génération » Alors les références « gaullistes » tout au long de son mandat de la poudre aux yeux ? De la démagogie ? Même remarque pour Sarko.


Non, messieurs les jeunes UMP « La révolution n'est point un dîner de gala, ce n'est pas comme si on écrivait un essai, peignait un tableau ou brodait une fleur. Elle ne peut s'accomplir avec autant de raffinement, d'aisance et d'élégance, avec autant de douceur, de calme, de respect, de modestie et de référence. Une révolution est une insurrection, l'acte de violence par lequel une classe renverse le pouvoir d'une autre classe. » ( Mao Zedong )
A bon entendeur salut !






B.S. 

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10 mai 2009 7 10 /05 /mai /2009 16:39

                                 



Il se passe toujours quelque chose de nouveau en France, en Sarkozie. C'est le domaine de la réforme de l'improvisation de l'innovation permanente.
Ainsi en matière de licenciement le patronat peut se permettre n'importe quoi à l'exemple de ce chef d'entreprise du Tarn qui propose à neuf de ses salariés un reclassement en Inde pour 69 euros par mois. C'est légal, la loi française oblige l'employeur à faire une proposition de reclassement s'il dispose d'autres sites. C'est peut-être ce que l'on appelle du « Tourisme social » ! ! ! Vous pouvez dorénavant être expédié à l'autre bout du monde de préférence dans un pays à très bas salaire. En cas de refus vous serez licencié.
C'est ce que l'on appelle la mondialisation où l'économie de marché. M. Fillon premier sinistre ne trouve rien à redire à de telles pratiques ; il faut savoir s'adapter dans la vie, être mobile, les temps sont durs il faut savoir faire des sacrifices pense-t-il et son ministre du travail B. Hortefeux pense de même, au nom du S.T.O. !!!
Les salariés sont devenus des esclaves des temps modernes, des pions que l'on déplace sur l'échiquier du mondialisme pour le profit de capitalistes sans vergogne, avec l'aval du pouvoir adepte de ce nouvel ordre économique

 



Autre
innovation, celle-ci dans le domaine de la sécurité, relevée dans « Le Canard enchaîné » du 6 mai 2009.


 Voilà comment la police fomente le désordre pour mieux réprimer. La provocation a toujours existé mais cette fois elle est institutionnalisée.


Autre incongruité, l'absence de M. Alain Lambert sénateur UMP, Président du Conseil général de l'Orne à la cérémonie de remise de la légion d'honneur de Joaquim Pueyo maire socialiste d'Alençon. M. Lambert s'excuse; il était retenu par le 100e anniversaire de la béatification de Saint Jean-Eudes ( 1 ) " Je regrette que le pape en exercice, lors de la béatification de Saint Jean Eudes, il y a un siècle, n'ait pas prévu d'avance cette cérémonie Alençonnaise ! "   
Je constate simplement que cette cérémonie à laquelle assistait M. Alain Lambert était électoralement plus payante en raison des prochaines échéances électorales. Il y aura été de sa profession de foi. !!! Je suis étonné de sa présence à une manifestation purement religieuse.
Je voudrais rappeler à M. Lambert le discours du conventionnel Thomas La Prise,( qui devint député de l'Orne ) prononcé le 12/04/1792 dans l'église Saint Julien de Domfront, lors de l'installation des nouveaux professeurs du collège. Discours peu amène pour les Eudistes et qui remet Saint Jean Eudes à sa place.
Extraits: " Je dois cet hommage à quelques-uns des professeurs; il en est qui ont sincèrement gémi des vices et des abus de l'éducation actuelle. Ce qui a contribué surtour à les perpétuer, c'est la faute originelle d'avoir exclusivement confié la direction de ce collège à des hommes asservis à une foule de pratiques minutieuses, esclaves de la routine, ennemis de toute innovation utile, à une congrégation presque entièrement ignorée ( les Eudistes ) qui ne tient à l'Etat que par des rapports trés éloignés, infatués de tous les préjugés de son ordre qu'elle met au-dessus de la patrie, comme les règles de son institut au-dessus des lois. Heureusement leur incivisme nous en a délivrés; ils sont remplacés par des ecclésiastiques citoyens, plus souvent même par des laïques. Remercions la providence de ce que en renonçant eux-mêmes à des fonctions qu'il eût toujours fallu leur enlever, ils opèrent le bien public par mauvaise volonté et nous restituent la liberté de choix. De grands changements dans l'éducation sont annoncés; ils sont indispensables; elle ne sera plus seulement sacerdotale."

Un vrai discours républicain. Depuis on a innové, l''Elysée bénit les diplômes catholiques ( décret du Président de la République du 19/04/2009 au " Journal officiel )



1- Jean Eudes fut béatifié par Pie X le 25/04/1909 et canonisé par Pie XI le 31/05/1925.


B.S.

            
             

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5 mai 2009 2 05 /05 /mai /2009 10:13

Une récente étude sur le comportement sexuel de nos compatriotes nous apprenait qu'avec la crise la libido des français était au meilleur de sa forme. Ils avaient plus de temps libre et surtout ils profitaient du plaisir gratuit de faire l'amour en oubliant un peu les effets de la crise.

Maigre consolation, me direz-vous et cela n'allait pas durer, une nouvelle catastrophe se profilait : La grippe. Nous connaissions du Mexique le chanteur de Mexico ( Mariano ) mais la grippe Mexicaine, ça alors ! Fini les galipettes et faire l'amour avec un masque, c'est pas le pied ( de cochon ). Car cette grippe serait partie d'un élevage de porcs au Mexique.?
On ne pouvait pas l'appeller grippe mexicaine pour des raisons diplomatiques ni grippe porcine pour ne pas froisser la sensibilité des éleveurs de cochons. Aprés réflexion les experts l'on appelé A, moi je l'aurai appelé U ( comme universelle puisqu'elle touche à peu prés tous les pays, mais bon......)

Vous en avez peut-être entendu parler à la télé ? Un, puis deux, puis quatre cas ont été recencés, sans gravité. Ces  malades avaient séjourné au Mexique. Un médecin a même affirmé que les personnes atteintes, hospitalisées étaient en bonne santé, tant mieux pour elles.
Il y a eu un vent de panique quand on a découvert qu'une victime porteuse du virus n'avait pas quitté la France. Diantre ! Que c'était-il donc passé ? On a fini par découvrir que le quidam avait été contaminé par un autre qidam qui rentrait du Mexique. ça alors ! Plus fort encore on vient d'apprendre qu'au Canada un humain a infecté un élevage de porcs !!!

Enfin tout est prêt pour combattre l'épidémie. Les truts pharmaceutiques, gros bénéficiaires dans l'affaire vont produire un vaccin. Des millions de masques vont inonder le marché, mais là encore attention car tous les
masques ne sont pas efficaces, seuls les masques en forme de groin sont vraiment protecteurs ( comme quoi dans le cochon tout est bon )

Au fait combien de milliers  de victimes la grippe ordinaire chaque année en France ?

Et pour les prochaines manifs, descendons dans la rue tous masqués pour voir la réaction de Mme Alliot-Marie, ministre de l'intérieur........qui veut interdire le port de la cagoule ! ! !

Je crois que finalement cette affaire finira en eau de boudin !




B.S.
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1 mai 2009 5 01 /05 /mai /2009 14:06

- ( Alors que Mme Alliot-Marie s'apprête à faire interdire le port de la cagoule, Mme Bachelot préconise le port du masque. Pas trés cohérent tout ça !!! )


" J'avais déjà oublié mon chagrin, si peu de temps après son départ, quand vint la Fête du Travail.
                     Ce fut un dimanche, mon père partit en avant. Nous courûmes au jardin public : le cortège s'ébranlait. La ville entière était là. Dans la grande allée, on n'avançait pas. C'était un jour de Fête-Dieu, quand la ville est tendue de blanc et qu'il y a des reposoirs, et, aux fenêtres des bannières. Le sable roulait en grésillant sous les pieds du monde, et le soleil tremblait dans le feuillage des grands arbres. Il était dix heures du matin.
                    Nous ne voyions pas encore le cortège, mais nous en entendions le chant :

Vive le Premier Mai,
Frères notre souffrance
Passera comme l'âpre hiver
La grâce du Printemps
Fête notre espérance,
Mêlons des fleurs aux rameaux verts....

La foule augmentait.
Venez, dit ma mère.
Elle nous entraîna, et nous vîmes déboucher la musique. Et derrière la musique flottait une bannière rouge, frangée d'or, portant l'inscription : Les Enfants du Peuple.
Tous nos petits camarades étaient là, dans de beaux habits du dimanche, filles et garçons, et chantaient, conduits par le Braz en tenue d'atelier :

Pareille à l'aube.......tu....t'élèves
Radieuse Fra...a...ternité.
   Ils passèrent, et parut un nouveau drapeau celui de la Bourse de Travail, large et flottant doucement. Pélo le portait avec fierté, entouré de camarades. Et au premier rang marchait le Docteur. Leur chant grave couvrait celui des enfants :

Le voilà ! Le voilà ! Regardez !
Ils flottent et fiers ils bougent,
Ses longs plis au combat préparés.
Osez le défier, notre superbe drapeau rouge !
Rouge du sang de l'ouvrier...

   ( Extrait de La Maison du Peuple ) de Louis Guilloux.

Témoignage d'une autre époque. Et je me demande qui s'en souvient ? Et qui de nos dirigeants politiques actuels à lu Louis Guilloux ? Certainement pas un Brice Hortefeux qui aprés avoir organisé la chasse aux immigrés s'est converti dans la chasse aux ouvriers qu'il considère comme trop bien payés. On se doute bien de quel côté se trouvaient leurs ascendants à ces odieux personnages, zélés serviteurs du capital, exécuteurs de ses basses oeuvres. Aujourd'hui complices de la faillite d'un système dont-ils ont fait la louange, il faudrait qu'on paie l'addition. Ce n'est quand même pas contre les salariés qu'il faut se retourner !.

Dans un brûlot de l'édition intitulé " Confessions d'un banquier pourri " et signé d'un pseudonyme, l'auteur écrit
: " Où étaient les sanctions ? Devions-nous rendre des comptes ? Et à qui d'ailleurs ? A nos conseils d'administration ? Plaisanterie  ! A l'Etat ? Une mascarade ! Les camarades de l'inspection des finances ne nous gênaient pas, c'est le moins que l'on puisse dire. Aux médias ? Ceux-là ne se posaient pas beaucoup de questions et prenaient nos communiqués les plus effrontés pour argent comptant. Les banquiers du monde entier étaient en train de réaliser en toute impunité le casse du siècle. Et qui avait essayé de les - de nous arrêter ? Personne ! "

Voilà des gens bien en cour qui savent privatiser les profits et socialiser les pertes. Le gouvernement ne les a-t-il pas renfloué de plusieurs milliards d'euros sur le dos du contribuable ?

Justice sociale !!!   Celà valait bien un Premier Mai Unitaire.




B.S
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25 avril 2009 6 25 /04 /avril /2009 23:11
 
    Vous avez Monsieur, dans votre éditorial de " Ouest France " du 25/04, la dent dure et acérée pour fustiger les actions violentes qui s'exercent dans le pays sans toutefois désigner les véritables responsables. Vous parlez des effets de la violence mais nullement de la cause ou alors en faisant état de la nébuleuse crise économique dont les responsables pavoisent sans vergogne et s'abritent derrière la loi. Leur loi.


L'injustice, le mépris, l'arbitraire, la spoliation ont toujours généré la révolte. Ces révoltés ont des aspirations, ont leur donne de l'aspirine ou mieux des anesthésiants. Leur violence est une réponse à leur non-droit. Ils ne séquestrent pas, ils ne saccagent pas par plaisir simplement avec le fol espoir de se faire entendre, d'être écoutés en sauvant tout simplement leur dignité d'homme.
En face ils découvrent le mensonge, la muflerie, la prévarication, la provocation, la spéculation, la corruption, le mur de la finance, le mur de la honte.


Dans les années noires de 40 un seul préfet, Jean Moulin, s'est dressé contre un pouvoir pourtant légitime puisque Pétain à été nommé par 569 députés contre 80, surement des gauchistes. Ce préfet avait-il un comportement inacceptable, dangereux ? beaucoup l'ont dit, certains l'ont cru. Il était minoritaire, quelques uns le suivirent, il fustigeait l'ordre et pourtant !!! Il est entré dans l'histoire tragiquement. Et Guy Môquet, de quel côté serait-il aujourd'hui y avez-vous seulement pensé ?


  Je voudrais à cette occasion vous rappeler ce qu'écrivait Emmanuel Mounier(1) en 1934.

« On ne dénoncera pas assez le mensonge démocratique en régime capitaliste. La liberté capitaliste a livré la démocratie libérale, en utilisant ses formules mêmes et les armes qu'elle lui donnait, à l'oligarchie des riches (oligarchie de puissance et de classe) ; puis au dernier stade, à un étatisme contrôlé par la grande industrie, qui se sont emparées non seulement des commandes occultes de l'organisme politique, mais de la presse, de l'opinion, de la culture, parfois des représentants du spirituel, pour dicter les volontés d'une classe et modeler jusqu'aux aspirations de masses à l'image des leurs, tout en leur refusant les moyens de les réaliser. La démocratie capitaliste est une démocratie qui donne à l'homme des libertés dont le capitalisme lui retire l'usage.......... Ce n'est pas avec des tendresses sur de chères vieilles choses que nous renverseront le mur de l'argent, que nous compenserons les mystiques fascistes.
Un changement radical s'est toujours appelé une révolution. Si l'on a peur du mot, je crains fort que l'on ait peur de la chose. Aucune révolution, certes, ne va pas sans quelque brutalité. Mais les journées récentes nous ont appris que les hésitations des gouvernements peuvent être plus sanglantes que les volontés fermes. Elles apprennent aussi à ceux qui en doutaient encore, que désormais le problème n'est plus de choisir entre la révolution et les demi-mesures, mais entre la révolution qui sauvera les valeurs humaines et celles qui les étrangleront. 

1934/2009 le curseur social n'a guère évolué en faveur des classes défavorisées.

Serge Halimi écrit : « En ne rencontrant que des « décideurs », en se dévoyant dans une société de cour et d'argent, en se transformant en machine à propagande de la pensée de marché, le journalisme s'est enfermé dans une classe et une caste. Il a perdu des lecteurs et son crédit. Il a précipité l'appauvrissement du débat public. »

Dans un monde ou la raison financière l'emporte sur le souci des hommes, les excès sont parfois nécessaires pour éveiller les consciences. Il faut s'attendre au pire. C'est le prix à payer pour plus de justice de liberté.

 





1 Emmanuel Mounier : Fondateur de la revue "Esprit". Un des grands éveilleurs d'esprits du XXe siècle. Inspirateur de vatican II .




B.S.

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22 avril 2009 3 22 /04 /avril /2009 14:03



Allez ! tous ensemble ! " Elles font font font les évasives promesses, elles font font font , trois petits tours et puis s'en vont " ! ! !

Le revoila notre " Bien-aimé " en chef d'orchestre de la sécurité. C'est pas possible, dans une vie antérieure il devait être garde-chiourne. C'est une obsession. ! Non ! c'est le domaine réservé  au " Chef de l'Etat ". Que de lois traitant de ce problème ! Mais l'insécurité est un phénomène sournois, évolutif. " La tendance est à la baisse, dit-il.  Mais de nouvelles formes de violence sont apparues.
Ce sont le phénomène de bandes, les groupes cagoulés difficiles à identifier, et puis ces derniers temps les séquestrations de patrons que notre « Bien-aimé » juge inadmissible. Il va proposer de nouvelles lois, mieux adaptées, plus répressives. « Le simple fait d'appartenir à une bande sera en soi passible de trois ans de prison. » Alors là, attention n'est-il pas lui aussi chef de bande ? D'une bande de tocards qui provoquent l'incompréhension, la colère et la violence ?

Les Fillon, Darcos, Besson, Barnier, etc. etc. tous cerbères et boutefeux ne sont-ils pas des imposteurs. ? Comment contester les licenciements dans les entreprises du CAC 40 alors qu'ils licencient à tour de bras dans la fonction publique. Ils feignent l'indignation mais en réalité ils s'en foutent. Ils prennent à leur compte l'expression favorite de Jacques Chirac « Ca m'en touche une sans faire bouger l'autre »
Ce sont des ultras libéraux de la pire espèce qui ont toujours vécu dans un milieu protégé à l'abri des aléas de la vie. Fils à papa, fils de bonne famille ! Que connaissent-ils donc de la condition ouvrière ? des fins de mois difficiles ? des difficultés pour se loger, pour trouver un emploi, ou hantés par la crainte de le perdre ? et la vie de famille, la scolarité des enfants, les dépenses de santé ? N'étant pas confronté à ces problèmes ils en dédaignent l'intérêt et font en sorte de faire voter des lois à leur profit.
Dés que la contestation survient ils crient au scandale. Ils prennent l'air de vierges effarouchées. Vous ne respectez pas l'Etat de droit ! vous transgressez nos règles ! arrêtez de vous comporter en voyous !
C'est tout ce qu'ils ont à dire, c'est tout ce qu'ils ont à proposer, le respect de l'ordre ! de leur ordre !
Cela fait des années que les classes laborieuses subissent des lendemains qui « déchantent » mais à ce point, jamais. Alors elles emploient des moyens plus radicaux pour se faire entendre, comme les séquestrations. Inadmissible ! dit notre « Bien-aimé ». Les salariés doivent manifester dans l'ordre, calmement, sans troubler l'ordre public. Notre « Bien-aimé » président est prêt à leur offrir le stade de France pour qu'ils manifestent une fois la semaine, qu'ils se défoulent un bon coup et qu'ils rentrent chez eux avec leurs problèmes, jusqu'à la prochaine fois. C'est bien mal les connaître. Ils ne croient plus aux belles promesses.


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A Flers dans l'Orne à  l'entreprise " Qualité Express "  les 23 salariés . n'ont pas reçu leur salaire de mars. Salariés sans salaire c'est peut-être ça l'avenir ? Qu'en pensent les élus UMP de l'Orne ?



B.S.
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17 avril 2009 5 17 /04 /avril /2009 11:54


C'est ici que notre " Bien-aimé " a passé son week-end pascal. Histoire de rupture, il a abandonné le Fort de Brégançon en principe réservé au chef de l'Etat. Lui, choisit ses lieux de villégiatures. Un cocon familial, lové entre les pins, propriété de la famille Bruni-Tedeschi, a la pointe de la presqu'île du cap Nègre. Un week-end tout simple en famille qui a ému tous les mal logés de France. L'histoire ne dit pas s'il s'est noirçit les mains au barbecue ni s'il a trouvé les oeufs de Pâques cachés dans l'immense parc du château.

Le G20 puis le sommet de  l'OTAN à Strasbourg l'ont épuisé. Regardez leurs têtes à tous les deux. Ils ont l'air constipé. C'est pas la joie. Il faut dire que la situation nationale et internationale n'est pas simple et tend à se compliquer tous les jours un peu plus. Notre " Bien-aimé " amplifie le phénomène par ses déclarations incongrues. Ainsi sur  sa déclaration " Dakar en 2007 que lui reproche à juste titre Mm Royal :" L'homme africain n'est pas entré dans l'histoire " Avait-il seulement pensé notre grand visionnaire qu'il allait se retrouver avec un noir président des Etats-Unis en 2008 ? Maintenant ce sont eux qui font l'Histoire. Tout faux Sarko ! Américain, il aurait très certainement voté BUSH. Pas étonnant qu'il soit géné aux entournures dans ses relations avec Obama.

Et puis la pire des déclarations qu'il ait pu faire, c'est celle à l'encontre des salariés qui séquestrent des patrons : " Qu'est-ce que cette histoire d'aller séquestrer des gens ? On est dans un Etat de droit, je ne laisserai pas faire les choses comme ça " Mais, vous avez échappé à : "Salauds d'ouvriers, les tribunaux auront votre peau !" dans le style de " Casse-toi, pauvre con "   prononcé en début de mandat et qui n'avait pas fait le meilleur effet.
Là encore il a tout faux car qui  entrave le droit au travail ?  Ne seraient-ce pas ces entrepreneurs qui ferment des sites jugés non rentables et qui délocalisent  en toute impunité pour de meilleurs profits ? laissant sur le carreau des salariés désemparés qui voudraient simplement travailler dans la dignité. Etat de droit, quelle fumisterie !

Je changerai le capitalisme a dit notre " Bien-aimé " " A Paques ou à la Trinité "

Ami, entends-tu ces cris sourds du pays qu'on enchaîne. ?..............


Et le premier " Sinistre ", autre ténébreux incrusté comme une bernique sur notre " Bien-aimé " s'invite à son tour dans le débat. Déguisé en ouvrier engoncé dans une blouse bleue, coiffé d'un casque ; superbe mise en scène, pour exhorter les ouvriers à la sagesse et à la résignation. Il dénonçait, admonestait, culpabilisait ces salariés qui osaient s'attaquer à l'Etat de droit, c'est-à-dire à cette minorité de privilégiés, d'exploiteurs véreux, qui tiennent ce droit d'office.


A tord ou à raison, l'emploi de nos jours représente un facteur négatif, hors de prix, inutilisable, nuisible au profit ! Néfaste.

En  1996 Viviane Forester dans son livre « L'horreur  économique » qui devint un best-seller écrivait ceci : «  Quand nous apercevrons-nous, par exemple, que les richesses ne se « créent » plus tant à partir de « créations » de biens matériels qu'à partir de spéculations tout à fait abstraites, sans liens - ou fort lâches - avec des investissements productifs ? Les « richesses » mises en vitrines ne sont plus, en grande partie, que de vagues entités qui servent de prétextes au déploiement de « produits dérivés », lesquels n'ont plus grand rapport avec elles » ........ 

«  Des sociétés en plein essor, bénéficiaires, licencient en masse, on le sait. Rien n'est plus avantageux, selon les spécialistes. D'autant qu'on ne leur consent pas moins des « aides à l'emploi » sans leur demander de comptes, sans les obliger en rien à embaucher comme il était prévu. »...

Alors aujourd'hui des gens courageux s'indignent et se révoltent, parce qu'ils n'ont comme ils disent  plus rien à perdre. " Plus jamais ça. " Mais peut-être, un jour, n'y aura-t-il plus personne capable même de le penser.


Ami,entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ?




B.S.

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9 avril 2009 4 09 /04 /avril /2009 14:13



   Quand on aura dit que la violence est inhérente à l'homme on aura peut-être dit l'essentiel mais pas avancé beaucoup dans l'explication du phénomène. Car malgré tout il parvient finalement à garder son self-control. Il peste souvent, gesticule beaucoup, menace quelquefois et finit par se calmer et se résigner. Ah ! La résignation ! Cette soumission sans préalable ! Cette abdication sans combattre ! Ce conseil des puissants aux faibles pour leur faire accepter leur sort misérable en les traitants de suppôt de Satan s'ils ne l'acceptaient pas. De tous les temps, de tous les siècles ça n'a été qu'un leitmotiv, Eglises et Pouvoirs publics de toute nature en ont usé et continuent dans abuser sous le fameux prétexte du maintien de l'ORDRE.


Mais n'avez-vous pas remarqué combien l'ordre sied bien aux puissants. Ils peuvent détourner des millions d'euros, sans problème ; licencier des milliers de salariés sans difficulté ; délocaliser des entreprises, sans souci ; s'octroyer des millions de stock-options, sans vergogne ; choisir un paradis fiscal, sans risque, un simple coup de fil suffit (une radio nous en a fait la démonstration récemment ) A tous les niveaux ces gens là mentent et trichent, avec la complicité des pouvoirs publics, mais eux, ne troublent pas l'ORDRE puisqu'ils sont l'ORDRE.


Dans l'autre cas, vous avez des salariés excédés par des pratiques honteuses d'employeurs voyous et qui n'ont pas d'autres moyens pour se faire entendre que de les séquestrer, et bien ces gens là portent atteinte à l'ORDRE public. « Qu'est-ce que c'est que cette histoire d'aller séquestrer des gens ? On est dans un Etat de droit, il y a une loi qui s'applique je la ferai respecter » s'indigne notre « Bien-aimé. » Justement si l'on est dans un Etat de droit, le droit doit s'appliquer à tous. Ce ne doit pas être le droit du plus fort qui prévaut. L'article 35 de la déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1793 doit prévaloir. Il dit ceci: « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. » Alors ? 


                                  °°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°


OTAN en emporte le vent.

( Déclaration du général De Gaulle en juillet 1961 )

" Il y a l'OTAN. Qu'est-ce que l'OTAN ? C'est la somme des Américains, de l'Europe et de quelques accessoires.

" Mais ce n'est pas la défense de L'Europe par l'Europe, c'est la défense de l'Europe par les Américains. Il faut une autre OTAN. Il faut d'abord une Europe qui ait sa défense. Il faut que l'Europe soit allié à l'Amérique "



B.S.





 
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5 avril 2009 7 05 /04 /avril /2009 21:41

 

 

                           Déçu, qu'il était notre « Bien-aimé » président, malgré sa menace de la chaise vide, il n'a pas impressionné. Malgré ses hochements de tête et sa fébrilité pour se faire remarquer, Obama l'a squeezé. Il est même passé devant lui en l'ignorant. Quel goujat !

En définitive tout s'est très bien passé, parait-il. Pas d'esclandre, pas de chaise vide. Ils étaient tous au paradis (fiscal). Un participant à ce sommet a bien résumé la situation en déclarant sur la télévision d'Etat de son pays, le lendemain du G 20 « Il est impossible que le capitalisme puisse réguler le monstre qu'est le capitalisme financier mondial. » Tout était dit. Ce qui prouve bien que rien ne sera changé.


Le lendemain autre sommet à Strasbourg, pour le soixantième anniversaire de l'OTAN. Vingt huit participants. Là, notre « Bien-aimé » était aux anges. Non seulement c'était chez lui, mais de plus il offrait en cadeau l'intégration de la France à l'OTAN, rompant ainsi définitivement avec le gaullisme. Le président américain saluait le « leadership courageux » de son homologue français. Sarko faisait allégeance.
Chacun se dit ami, notre homme était ravi. Cette fois pas question de laisser sa chaise vide. Même sur l'entrée de la Turquie, auquel Sarko était hostile, se dessinait un compromis.

On assista en coulisse au jeu de dames, de Carla et Michèle, qui faisaient leur show.

A l'extérieur de Strasbourg en état de siège, des milliers de manifestants anti-Otan protestaient violemment. C'était le feu d'artifice final, qui embrasait la banlieue, mais les officiels n'en ont rien vu.


Demain sera un autre jour et un autre sommet peut-être, cela commence à nous donner le vertige !!!

 

 


B.S. 

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2 avril 2009 4 02 /04 /avril /2009 10:10




Ce sera comme pour le conclave le monde entier va observer le G20. Quelle couleur de fumée ? Noire, victoire d'OBAMA, blanche victoire de NICOLAS ? Quoiqu'il en soit au cours de cette partie de poker il est probable que les espoirs des pauvres s'en iront en fumée, les riches qu'il faut sauver à tout prix profiteront de l'écran de fumée pour continuer leurs malversations comme à l'accoutumée. Avec peut-être plus de discrétion, moins d'arrogance. Mais les fondamentaux vont résister, capital, finance, n'est-ce pas l'essentiel ?

Strauss-Khan patron du FMI a raison sur un point, cette crise reflète la faillite du libéralisme de la loi du marché en un mot du capitalisme. Ce système a tellement gangréné la société qu'il sera difficile d'en sortir. Les partis socialistes européens ont une carte à jouer. Mais !!!

Le philosophe André Gorz écrivait dans son livre « Misère du présent Richesse du possible » paru en 1997 : « La logique financière l'emporte sur les logiques économiques, la rente sur le profit. Le pouvoir financier, pudiquement appelé « les marchés », s'autonomise vis-à-vis des sociétés de l'économie réelle et impose ses normes de rentabilité aux entreprises et aux états. Le président de la Bundesbank, Hans Tietmeyer, le disait clairement à Davos, en février 1996 : « Les marchés financiers joueront de plus en plus le rôle de « gendarmes »...Les hommes politiques doivent comprendre qu'ils sont désormais sous le contrôle des marchés financiers et non plus seulement des débats nationaux »
Sur ces marchés financiers, les fonds de pension américains qui gèrent 8 000 milliards de dollars, et les fonds communs de placement ont introduit une pratique qui, habituellement, s'appelle « chantage et extorsion de fonds » ou, en américain « racker ». »

Cela tout le monde, parmi les experts de la finance et les chefs d'états, le savait et laissait faire. Aujourd'hui devant l'ampleur du désastre ils font les étonnés. Sarkozy lui-même, avant la présidence,  en avocat d'affaires, accompagnait ses clients fortunés pour gérer leurs affaires en Suisse.

Tout se passera comme convenu, ce G20 ne va rien révolutionner. On passera des compromis ( chose due, disait Coluche ) qui satisferont tout le monde, parce-que tout change et rien ne change. Les plus pénalisantes des résolutions partiront vite en fumée. On verra même la Bourse applaudir ce sommet.


Une seule victime, dans cette affaire, le Tibet. Le Dalaï-lama lâché par Sarkozy. Qu'en pense Rama Yade ?

Un seul regret pour Sarkozy ne pas avoir amené Carla au G20, il ne voulait pas qu'elle fasse de l'ombre à Michèle Obama, étiquette oblige. Il va se rattraper au sommet de l'OTAN à Strasbourg.




B.S. 

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