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8 décembre 2009 2 08 /12 /décembre /2009 19:43

On ne saura jamais qui a commencé le premier, mais peu importe. Les faits sont là. Et mon propos sera d’examiner ces phénomènes.


Tout d’abord la grippe. On sait que c’est un virus. On s’est longtemps interrogé sur son origine, en accusant les oiseaux, grippe aviaire, sans résultat. Puis le porc, grippe porcine. Cette piste paraissait probable à certains scientifiques. Alors sus au cochon, même qu’un certain docteur Trucmuche spécialiste sur la 2 des problèmes de santé nous a indiqué que le seul masque protecteur était celui en forme de groin. Les cochons faisaient la tête et la filière porcine râlait. Finalement des experts en conclurent que non seulement le cochon n’était pour rien dans cette affaire, mais qu’il risquait d’être contaminé par l’homme. Sacré tour de cochon. D’autre part préconiser le port du masque au moment où la ministre de l’intérieur faisait voter une loi sur l’interdiction du port de la cagoule, n’était pas très judicieux. Des mesures prophylactiques furent recommandées, comme se laver les mains plusieurs fois par jour ou éternuer dans son bras. Puis on chercha une parade, mis au point un médicament le Tamiflu et un vaccin, contre cette grippe baptisée H1N1. C’était un peu compliqué parce qu’elle se couplait avec la grippe saisonnière qui apparemment était d’une autre nature.

Et maintenant la crise : Due elle aussi à un virus, ce sont en effet des produits toxiques qui ont contaminé la finance mondiale entrainant la faillite des banques et de particuliers. Pas de prophylaxie particulière, les responsables s’en lavaient les mains. En France, les experts cherchaient par tous les moyens un remède à cette dérive financière. Le Tamiflu s’avérait inefficace dans ce genre d’affection. Pour réussir il fallait une transfusion d’argent frais mais les caisses étaient vides. Alors là encore on se tourna vers le cochon, c'est-à-dire vers vous, vers moi, le cochon de payant, qui serait mis à contribution cette fois pour supporter un déficit d’Etat abyssal. On imprima de la monnaie qu’on transfusa aux banques pour les remettre sur pieds. Les experts n’avaient pas trouvé, comme pour la grippe de vaccin approprié aux produits toxiques. Ce virus était pire. Oh ! On en connaissait bien l’élément générateur, le germe : La cupidité. Mais on peinait à en réduire la toxicité, à la neutraliser. Ce qui inquiétait beaucoup, comme pour la grippe, c’est qu’on craignait une récidive, une rechute. Et alors là !!! On est mal barré.




B.S

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5 décembre 2009 6 05 /12 /décembre /2009 16:26

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LA TAXE PROFESSIONNELLE.


Sa suppression réclamée depuis des lustres par le patronat, va avoir le même effet que la suppression de la TVA pour les restaurateurs.

1° _ Les entreprises dans l’immédiat vont en tirer profit.

2° _ Les collectivités locales vont en subir un préjudice considérable en matière de ressources financières pour leurs investissements.

3° _ Les entreprises seront à long terme, pénalisées par la diminution des marchés publics.


Les citoyens se mblent se désintéresser de ce problème qui pourtant les concerne directement.

1° _ Les collectivités locales pour financer leurs investissements seront tenues d’augm enter les impôts locaux ou de ne plus investir. L’Etat promet de compenser le manque à gagner la première année, et après ?

2° _ L’état de la dette est tel qu’on ne voit pas comment l’Etat pourrait encore en rajouter. (Ainsi à Caligny, le pôle industriel Faurecia a bénéficié de 5,5 millions d’euros de la communauté du Pays de Flers et de 1 million de l’Etat ; pour un site mondial la part de l’Etat est plutôt maigre)

3°_ C’est un risque de ségrégation sur le territoire où certaines communes « riches » se développeront au détriment de communes « pauvres ». Alors que nous sommes tous égaux.

C’est en soi une remise en question de la décentralisation que la droite n’a jamais admise.

 
                                                 ( Communiqué parue dans la presse locale )



- RENTABILIWEB, LA FINANCE ET LE PATRONAT.


Depuis que notre « Bien-aimé » Président a choisi Frédéric Mitterrand ( et sa mauvaise vie ) comme ministre de la culture, il semble qu’on y aille à fond la fesse sur internet, à moins que ce ne soit pure coïncidence. Ainsi le « Canard enchaîné » nous révèle, que la société « Rentabiliweb », site pour adulte, a pour associés des personnalités hautement recommandables ! comme :


_Bernard Arnault, homme d’affaires et PDG de LVMH.


_Stéphane Courbit, producteur d’émission hautement culturelle comme Loft Story, Star Academy ou La ferme célébrité.


_Jean-Marie Messier ancien président de Vivendi.


_Alain Madelin, ancien ministre des finances.


_Les groupes Axa, HSBC, Natixis.


L’argent n’a pas d’odeur, même si le cul en a. Ainsi des requins de la finance et le gratin du patronat investissent allègrement dans le porno. Il parait que c’est juteux et que ça rapporte gros. Cette société « Rentabiliweb » s’est emparée en 2007 du « groupe Montorgueil » un mastodonte du porno.

Le « Canard enchaîné » daté du 18/11 a enquêté sur l’activité de la société. Les sites incriminés XXX proposent des show hard en live sur internet. Le premier à destination des hétéros, le second des homos. Le groupe coté en Bourse, c’est la moindre des choses, affiche prés de 60 millions d’euros de chiffre d’affaires et des bénéfices exponentiels, qui lui valent les louanges de la presse économique peu regardante sur l’origine des profits.

Pour alimenter les show, les sites recrutent des amateurs souvent issus des pays de l’Est, il est vrai qu’en la matière peu importe le langage, la gestuelle suffit !!! Ceux-ci sont rémunérés à un tarif maximum de 1,25 euro la minute ou moins et le mateur paie environ 5 euros la minute. Il faut savoir que Rentabiliweb s’appelait avant son entrée en Bourse, Golden Glaouis Invest, soit en français « couilles en or ».

Comme dit, Patrice Mancar l’un des PDG de ce genre d’investissement, le plus sérieusement du monde « Nous surfons sur la mode du porno chic » C’est de l’amortissement durable ! ! !

Tout ceci est un peu glauque et nauséabond mais à la hauteur de nos chers capitalistes. Ces gens là n’hésitent pas à faire du fric par l’exploitation des êtres les plus faibles, de la misère humaine, et sont des pratiquants fidèles, légion d’honneur à la boutonnière, qui ne manquent pas avec leur famille l’office du dimanche, où ils se « con-fessent » de leur activité perverse de la semaine.


- LA COUPE DU MONDE DE FOOT.

Ils ont fait des pieds et des mains, pour se qualifier.






B.S.



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3 décembre 2009 4 03 /12 /décembre /2009 20:45
                                      








                                                                                 


B.S.
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2 décembre 2009 3 02 /12 /décembre /2009 18:01

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Hier, à la télé sur la 2, dans le magazine de la santé, un spécialiste nous informait que manger équilibré est un privilège des classes favorisées et, que ce n’est pas évident pour les classes défavorisées. C’est une étude sérieuse qui vient le confirmer. Ah ! Quelle nouvelle ! Et quelle info ! On savait que les classes privilégiées se transmettaient le flambeau sur le plan éducatif, sur le plan santé, sur le plan logement mais sur le plan nutritionnel on n’avait pas poussé l’étude aussi loin !!! On se demande parfois si la télé ne nous prend pas pour des demeurés. Pourtant Coluche le savait « Qu’il valait mieux être riche et en bonne santé, que pauvre et malade ».

Cela fait cinquante ans que j’ai fait ce constat et rien ne change vraiment. Alors ces études, rapports, statistiques c’est aux politiques qu’il faut les transmettre, c’est eux qu’il faut sensibiliser à ce genre de questionnement, c’est à eux de prendre leur responsabilité.



Voilà ce dont on ne parle jamais à la télé.

 Je  remercie la personne qui a donné l'info. C'est tout à son honneur.





" Je ne veux pas de la société du minimum parce qu'avec le minimum on ne vit pas. On survit "    
                                                  ( Nicolas Sarkozy le 14/01/2007 )


B.S.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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M
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30 novembre 2009 1 30 /11 /novembre /2009 16:14

JE ME REVOLTE, DONC JE SUIS.
                                     (A. CAMUS)


Ils étaient
tous là serrés en rang d’oignon derrière le bouffon, le sinistre Fillon. C’était la confrérie de l’oignon pardon de l’UNION. Notre « Bien-aimé » Président aurait pu envoyer un message d’encouragement à ses troupes quoiqu’en tant que Président de tous les Français c’eut été excessif, mais passant outre au droit de réserve, il s’est rendu au conseil national de l’UMP alors qu’il n’avait pas trouvé le temps de se rendre au congrès des maires de France. C’est curieux de constater comme les paroles s’envolent, mais les écrits restent et attestent de la forfaiture. Le 14 janvier 1977 au Congrès de l’UMP notre « Bien-aimé » déclarait : « Je demande à vous tous de comprendre que je ne serai pas que le candidat de l’UMP, qu’au moment même ou vous m’avez choisi je dois me tourner vers tous les Français, quels que soient leur parcours, qu’ils soient de droite ou de gauche » Alors changement de stratégie ? Peur d’être désavoué par l’électorat ? Et pourtant le bilan de la droite est bon !!! « Vous allez partir à la rencontre des Français, leur a-t-il dit, c’est un privilège ».


Ainsi les membres de l’UMP vont devoir expliquer à travers la France :

1°_ Les franchises médicales, les déremboursements de médicaments,

L’augmentation du forfait hospitalier, les dépassements tarifaires des médecins, Les prestations, indemnités journalières des accidentés du travail, soumises à l’impôt.

2°_ Les suppressions de postes tout azimut, dans la fonction publique. La suppression des services publics, remplacés par des services privés. La précarité qui fragilise les salariés. Le travail le dimanche. Des salaires de la peur, des retraites de la honte.

3°_ La jeunesse malmenée, la vieillesse méprisée. Les organismes de solidarité, restos du cœur, secours populaire, secours catholique, croix rouge débordés. Ne parlons pas des sans-abri, des sans-papiers. Les pauvres sont au pain sec.


Pendant ce temps le « bouclier fiscal » poursuit son effet pervers, les niches fiscales prospèrent et les parachutes dorés amortissent l’atterrissage des détenteurs de plus-values dans de coquets et discrets paradis fiscaux. Le patron d’EDF  va voir son salaire augmenter de 45 % par mois, alors que les salariés de Continental à Sarreguemines vont devoir faire des heures supplémentaires sans augmentation de salaire. (travailler plus pour gagner plus disait le Président !).


Allez membres de l’UMP descendaient dans l’arène, venaient dans les villes et les campagnes, haranguer les foules, expliquer cette France là, cette France réelle !!! La France des travailleurs qui ont cru naïvement en Sarkozy, et qui ne se reconnaissent pas dans cette droite qui ne respecte aucune valeur. Ces valeurs d’équité, d’ordre, de mérite, de travail, de responsabilité que depuis des lustres la droite a jetée par-dessus les moulins.


A propos de nos dirigeants politiques je reprendrais ce que disait A. Camus sur les écrivains qui prétendaient parler au nom du prolétariat et qui sont nés de parents aisés ou fortunés….


Après s’être fait passer pour « socialiste » notre « Bien-aimé » devient « écolo ».
Aux larmes, citoyens…. !!!



B.S.

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25 novembre 2009 3 25 /11 /novembre /2009 15:59

   "Je veux être le Président de l'augmentation du pouvoir d'achat "  ( N. Sarkozy le 14/01/2007 )

 

           

Cet homme vous ne le connaissez peut-être pas, s’appelle M.Trichet, nom difficile à porter pour un banquier ! Ancien gouverneur de le Banque de France, compromis puis relaxé dans l’affaire du Crédit Lyonnais, il est aujourd’hui président de la Banque centrale européenne. Cet homme, considéré comme le Français le plus puissant du monde (Sarkozy parait-il n’en est pas revenu) est chargé de définir la politique monétaire de la zone euro. A ce titre il perçoit un salaire de 345.252 euros par an, auquel s’ajoute une indemnité de résidence plus une indemnité pour frais de représentation et un logement de fonction. Le siège de la (BCE) est à Francfort. M. Trichet a toujours évolué dans la droite Giscard, Balladur, et maintenant Sarkozy. La particularité de ce Monsieur c’est d’affirmer qu’il ne faut pas de règles pour empêcher les banques de retomber dans leurs travers et se prémunir contre une seconde phase de la crise. Pour lui (voir Marianne du 21 au 27/11/2009), « Tout ne peut reposer sur la législation, la règlementation, la régulation et la surveillance ». Pas de contrainte, de l’air, du libéralisme, encore plus, laissez faire !!! Par contre il préconise « Une convergence éthique des valeurs qui régissent les comportements dans les grandes démocraties » comprenne qui pourra !

Et qu’en est-il pour les salariés ? Et bien le grand « oracle » du capitalisme déclare dans un langage toujours très châtié « Pour que le canal de la compétitivité fonctionne il faut un degré élevé de flexibilité à la baisse des salaires et des prix, qui faciliterait l’ajustement des marchés nationaux du travail aux chocs économiques, ainsi que l’allocation efficiente du facteur travail et des autres ressources » Ce n’est pas beau ça !!! C’est du Trichet.En conséquence, il a donc appelé les gouvernements à « mener des politiques courageuses de modération des dépenses, s’agissant en particulier des salaires. La prudence budgétaire ne devrait pas se relâcher » Selon lui, « Des augmentations importantes de salaires dans le secteur public pendant les périodes favorables ou normales ont fourni des signaux erronés aux négociations salariales dans les autres secteurs. » Et sus aux fonctionnaires ! Maintenant vous savez au moins à quoi vous en tenir sur ce Monsieur Trichet qui a tout le profil pour finir pendu à un croc de boucher.

Aux dernières nouvelles on apprend que les banques française BNP Paribas et le Crédit agricole seraient impliquées dans l'endettement de l'émirat de Dubaï. Sans doute n'ont-elles pas compris "la convergence éthique des valeurs," chère à M. Trichet !!!



B.S.

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20 novembre 2009 5 20 /11 /novembre /2009 13:44


    JE ME REVOLTE, DONC JE SUIS.
                                            
(A. Camus)


 

Au moment où toutes nos valeurs s'engluent dans la mélasse d'une médiocratie mutilante, où l'argent prime le droit, où la liberté devient liberticide, où la justice est bafouée, où l'égalité est un vil mot, où la "dénonciation est, pour certains, un devoir républicain" où notre société est pestiférée, voici que Sarkozy trouve un nouvel alibi pour tenter de redorer son blason. Faire entrer Albert Camus au Panthéon. C’est purement grotesque tellement l’homme est aux antipodes du Président. Tous les amoureux de Camus, dont je suis, ne peuvent voir dans cette décision qu’une provocation, une indécente récupération.

Camus serait aujourd’hui, l’homme révolté qu’il a toujours été, indomptable, obstiné. Il reprendrait surement aujourd’hui son jugement d’hier sur « La démocratie, exercice de la modestie » _ Nous mangeons du mensonge à longueur de journée, grâce à une presse qui est la honte de ce pays. Toute pensée, toute définition qui risque d’ajouter à ce mensonge ou de l’entretenir est aujourd’hui impardonnable_

Et dans d’autres circonstances il déclarait ; « Mon rôle n’est pas de transformer le monde, ni l’homme…Mais il est, peut-être, de servir, à ma place, les quelques valeurs sans lesquelles un monde, même transformé, ne vaut pas la peine d’être vécu…. »

Ces valeurs : Amour, générosité, respect, amour de son prochain, solidarité, qui donnent un sens à la vie sont vulgairement dépréciées au bénéfice de l’égoïsme, de l’individualité, du repli sur soi. Nous sommes passés de la civilisation de l’être à celle de paraitre. Tout n’est plus qu’affaire de rentabilité, de profit et l’homme est pris dans cet engrenage infernal qui le conduit à sa perte. Camus savait cela et n’aurait pas supporté, la preuve : le 8 août 1953 il écrivait dans une lettre sur la révolution prolétarienne « Les tyrannies comme les démocraties d’argent savent que pour régner, il faut séparer le travail de la culture. Pour le travail, l’oppression économique y suffit à peu prés….Pour la seconde, la corruption et la dérision font leur œuvre. La société marchande couvre d’or et de privilèges des amuseurs décorés du nom d’artistes et les poussent à toutes les concessions…. »

En août 1937, on trouve dans ses carnets ce qui est un jugement prémonitoire. « Chaque fois que j’entends un discours politique ou que je lis ceux qui nous dirigent, je suis effrayé depuis des années de n’entendre rien qui rende un son humain. Ce sont toujours les mêmes mots qui disent les mêmes mensonges. Et que les hommes s’en accommodent, que la colère du peuple n’ait pas encore brisé les fantoches, j’y vois la preuve que les hommes n’accordent aucune importance à leur gouvernement et qu’ils jouent, vraiment oui, qu’ils jouent avec tout une partie de leur vie et de leurs intérêts soi-disant vitaux. »


Albert Camus au Panthéon par la volonté de Sarkozy, c’est le vice qui rend hommage à la vertu.




b;s;
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13 novembre 2009 5 13 /11 /novembre /2009 11:19

 

 

DES CHOMEURS QUI CHERCHENT, ON EN TROUVE, DES CHOMEURS QUI TROUVENT, ON EN CHERCHE.



Dans
cette société du non travail, où les plans de suppressions d’emplois se succèdent où les entreprises continuent d’ajuster leurs effectifs à la baisse, pour regagner en productivité et restaurer leurs marges, il est consternant de constater que personne, dans la majorité ni ailleurs, ne prenne en compte ce phénomène qui pourtant est au cœur du problème sociétal. La forte hausse du chômage a pour conséquence la baisse des revenus qui met en cause l’équilibre et l’harmonie de la société toute entière.

Je vous livre cet extrait du livre André Gorz : Misères du présent Richesse du possible.
« Vingt-cinq ans aurons été perdu avant que ne soit prise au sérieux, en France, la perspective d’une contraction de plus en plus rapide du volume de « travail » nécessaire, et donc la réduction possible et désirable du temps de travail fourni par chacun. Vingt ans auront été perdus après que le collectif Adret à fait parler des ouvriers, des employé(e)s qui avaient et vécu comme une libération la multi activité, l’auto-activité, le temps de travail réduit. Plus de vingt-cinq ans perdus après que Michel Rolant a lancé le slogan et développé le thème du « travailler moins pour travailler tous et vivre mieux ». Plus de vingt-cinq ans perdus après que le directeur de la division Automation de l’I G Metall, Günther Friedrich, démontrait que l’investissement ne crée plus d’emplois mais au contraire en supprime – à moins que le temps de travail ne soit continuellement réduit – et que tout doit être réexaminé, repensé, redéfini à la base, à commencer par la pratique, la mission et le contenu du syndicalisme.

Pendant vingt-cinq ans les sociétés occidentales seront entrées dans l’avenir à reculons, incapables à la fois de se reproduire selon les normes du passé et de tirer parti des libertés de choix sans précédent que rendaient possibles les économies de temps de travail. Pendant cette vingtaine d’années, les sociétés issues du fordisme se sont défaites sans qu’une autre forme de société ait commencé à se mettre en place. Elles se sont défaites au profit de non-sociétés dont la mince couche dominante accapare la quasi-totalité des surcroîts de richesse devenues disponibles, cependant que l’absence de projet et de repères politiques aboutit à la dissolution de tous les liens, à la haine de tout, y compris de la vie, y compris de soi ».


Notre « Bien-aimé » président s’en moque c’est vrai qu’il n’est pas grand visionnaire. Il a une vision à court terme, 2012. Alors avec art, manières, beaucoup d’agitation et de démagogie, il nous ressert un plat réchauffé « l’identité nationale ». C’est son dada qui n’est pas sans arrière-pensées.

Il pense ainsi une fois de plus brouiller les cartes de l’opposition.


Monsieur Sarkozy citait dans son discours du 14 janvier 2007 qui est une pièce maîtresse de sa politique, l’abbé Pierre : « Devant leurs frères mourant de misère, une seule opinion doit exister entre les hommes : la volonté de rendre impossible que cela dure » Qu’a-t-il fait lui depuis qu’il est au commande de l’Etat, ce vrai parjure ? Augmenter la misère, pourchasser les sans-abri, s’en prendre aux plus faibles, développer la précarité. Il est bien responsable de cette politique réelle qui laisse des gens mourir sur le trottoir, qui proclame le droit au logement et qui ne construit pas de logements (Combien de logement sociaux, dans sa bonne ville de Neuilly durant sa mandature ?) ll s’annexe le grand Jaurès puis plus loin il fustige les grévistes, oubliant au passage de dire que Jaurès était avec les mineurs de Carmaux en grève et que lui allait se trouver à Grandange aux côtés des magnats de la sidérurgie. C’est toute la différence.


Lors de la soirée privée du Fouquet’s qui a choqué tant de monde, alors qu’au cours de sa campagne il avait promis une France « réconciliée », s’était invité un homme du monde de la finance, très élégant, costume trois pièces du gousset de son gilet scintillait une chaîne en or reliée à une montre « rolex » qu’il consultait régulièrement. Cet homme avait la tête des grands jours, la tête du profiteur, du jouisseur, la tête aussi du grand inquisiteur, la tête du représentant du Grand Capital qui tenait personnellement à féliciter le vainqueur. Il ne pouvait cependant lui serrer la main, ses deux mains étant occupées l’une par un énorme cigare, l’autre par une flute de champagne, mais il le complimenta pour son remarquable discours du 14 janvier 2007 autour du thème « d’union nationale » qui avait séduit les français.

- Vous leur avez dit que vous aviez changé, lui dit-il, et ils vous ont cru mais c’est prodigieux. Vous leur avez parlé humblement de Dieu et ils ont été conquis. C’était merveilleux ! Mais voyez-vous le summum ça a été d’associer Blum, Jaurès, Guy Moquet à votre campagne, d’avoir su persuader le peuple, que vous étiez en phase avec ces gens là, aucun homme politique de droite n’avait poussé aussi loin l’insolence; des gens que nous n’avons cessé de combattre, c’est du travail d’orfèvre. Ah ! vous les avez vraiment en… en….

- Envouté, Monsieur.

- C’est ça, Monsieur le Président, envouté, n’empêche qu’ils l’ont dans les anales pour cinq ans ! ! !

- Bien entendu, Monsieur.

Et l’homme du « Grand Capital » après avoir salué, enfin, notre « Bien-aimé » qui se sentait grandir de quelques centimètres, s’éclipsa par une porte dérobée, évitant de se mêler à la foule des invités qui se soulaient de paroles et d’alcools et de fumée.





B.S.
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11 novembre 2009 3 11 /11 /novembre /2009 22:12

Quand les cons voleront il y aura à l’UMP de nombreux chefs d’escadrille. Ils rivalisent tous de « talents » prestigieux pour le devenir. On connaissait le plus en verve, l’emblématique LEFEBVRE, mais il y a aussi BESSON et HORTEFEUX qui ne sont pas mal non plus, et il faut compter aujourd’hui sur le censeur Eric RAOULT.

Ce dernier n’est pas un inconnu, ancien ministre de la ville, il avait déjà fait parler de lui en comparant la ville de Raincy (Seine-Saint-Denis) dont il est maire à une enclave en « territoires occupés » sans doute pour flatter un vote juif. C’était très maladroit, c’était du Raoult !

Il s’est dernièrement distingué en approuvant l’expulsion d’une journaliste du « Monde » de Tunisie, trouvant cela normal.


Monsieur Raoult est membre du MIL (rien à voir avec la céréale). C’est le « Mouvement initiative et liberté » à l’audience confidentielle, associé à l’UMP. Une sorte de laboratoire idéologique de la droite libérale, catholique et réactionnaire. On y sert un discours musclé sur la préférence nationale, le combat contre l’avortement, la défense de l’école libre, le rétablissement de la peine de mort, des thèmes chers aux frontistes. Il compare même, dès 1985, le socialisme au sida !!!

Voici quelques thèmes de campagne de ce mouvement :

° Unité contre la gauche

° Le socialisme, c’est la décadence

° Le socialisme, l’idée qui pourrit la France

° La gauche, c’est la France en faillite

° Fier d’être gaulliste

Aujourd’hui cet individu en rajoute une louche, en s’attaquant à Marie NDIAYE prix Goncourt « Il violente la liberté d’expression, donc la liberté tout court » déclare un député socialiste. Certains membres du jury Goncourt pensent qu’il a confondu avec l’élection de Miss France !!!

Jusqu’à preuve du contraire les écrivains en France sont libres de leurs opinions politiques et voilà que Monsieur Raoult voudrait des écrivains à la gloire du régime, inféodés au chef de l’Etat, comme en ex-Union Soviétique. Je rêve ! !!

Il devrait concourir pour le prix : « Con-gourd ».

Et en voici un autre qui serait pas mal non plus en chef d’escadrille. Le dénommé Alain Joyandet, ministre de la Coopération et de la Francophonie. Cet individu, maire de Vesoul, connait dans sa ville « un problème de sécurité » et à ce sujet il déclare dans la Presse ceci : « Il faut faire la différence entre les personnes qui ont besoin d’un peu d’humanité et ceux qui nous empêchent de vivre normalement. J’ai demandé au commissaire et au préfet d’éradiquer cette population ». ( Canard enchaîné du 11/novembre )

Pauvre France !



B.S.

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9 novembre 2009 1 09 /11 /novembre /2009 21:09


Face,
à la contestation provoquée par la nomination de Jean à la tête de l’EPAD, le dissuadant de renoncer à cette candidature, ce dernier a rencontré son père le « Bien-aimé » Président, s’est incliné à ses pieds lui disant : « Pardonnez leur, mon père, ils ne savent pas ce qu’ils font ! » Parce que pour lui c’était gagné, il ne comprenait pas que cela puisse susciter une telle hostilité, soulevé une telle bronca. Mais ce rejet de l’apôtre Jean était aussi considéré comme une offense pour notre « Bien-aimé », qui devait malgré lui, faire son mea culpa, l’impétrant était désavoué. Lui qui se voyait déjà en haut de la piste !

A la cour de la République on était circonspect, certains fidèles trouvaient qu’il avait un peu trop abusé de son pouvoir. Cette dérive monarchique inquiétait. D’autres par contre se vautraient dans la servilité, la courtisanerie et la platitude à l’égard de notre « Bien-aimé », à l’image du porte-parole, perroquet officiel de l’UMP, Monsieur Lefebvre, qui exonérait le Président de toute arrière-pensée, précisant même que l’ambition de Jean était dans la droite ligne de son discours et de ses recommandations aux jeunes lycéens ; être ambitieux, volontariste, acharné au travail et à la réussite. Mais les Français, n’en déplaise à M. Lefebvre n’avaient pas compris le symbole ils en avaient tout simplement déduit qu’un Sarkozy ça va, deux Sarkozy « bonjour les dégâts ».


Et maintenant grand, débat sur l’identité nationale, lancé par notre « Bien-aimé ». Comme si la France avait des leçons à recevoir du fils d’un descendant Hongrois, aristocrate, Pal Nagy-Bocsa y Sarközy né à Budapest, en 1928, immigré en France et que la France a accueilli sans contrepartie.

Notre pays est un pays de métissage, c’est peut-être ce qui fait sa richesse ; de tous temps sont venus des Espagnols, des Portugais, des Italiens, victimes de conflits, des Polonais, main-d’œuvre inestimable et combien d"Africains ont donné leur sang pour la France ? La plupart se sont intégrés et ont contribué à la richesse nationale. Sur « l’affiche rouge » en 1944 ils étaient 23 étrangers « qui n’avaient réclamé ni la gloire ni les larmes » qui sont morts pour la France en combattant et combien de "Jean Moulin" ?. Pendant que les puissances d’argent, les bourgeois bien-pensants, les industriels véreux, les affairistes, les opportunistes, les collabos de tous poils planquaient leur fric en Suisse dans l’attente de jours meilleurs, quand ils ne négociaient pas avec l’ennemi.  Souvenez-vous de ce slogan, « plutôt Hitler que le Front populaire.» Sur 666 parlementaires 80 courageux  refusèrent de voter les pleins pouvoirs au maréchal Pétain.


Alors que notre « Bien-aimé » arrête de nous bassiner avec ce problème d’identité nationale qui est pour lui un leurre, et, pour le gouvernement l’occasion d’échapper à d’autres « problèmes » pour lesquels il n’a pas de réponse.
Comme Marie NDiaye prix "Goncourt", je trouve cette France-là monstrueuse.



B.S

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