Rien de populaire dans l'U.M.P. quoiqu'en dise M. Xavier Bertrand ex ministre du travail. A voir ce qui ce qui se passe dans le pays l'impopularité de l'UMP est flagrante. « Nous sommes nous aussi dans les entreprises bougonne le chef de l'UMP. » Oui à côté des actionnaires, dans les conseils d'administration !.
Manifestation à Saint-Lô, deux victimes : Le préfet et le chef de la police. C'est une première en France. Dorénavant quand le « Bien-aimé » se rendra en déplacement dans une ville il faudra par précaution éloigner les opposants, les récalcitrants, les contestataires. Pour lui « L'enfer c'est les autres » il ne supporte plus leurs sifflets, leurs quolibets. C'est un crime de lèse majesté.
Ce 29 janvier pourtant c'était l'apothéose. Beaucoup de monde dans la rue, des milliers, des milliers de manifestants. Peuple des villes, peuple des champs tous unis pour crier leur ras-le-bol. « La greffe générale » de tous les mécontentements. Le pouvoir s'est ratatiné, a fait le dos rond. Les préfets à l'abri dans leurs préfectures se sont contentés d'aligner les chiffres des manifestants à l'intention du « Bien-aimé » Alors allait-il tous les sanctionner ?
La popularité de l'UMP éclipsée. Le mouvement populaire était dans la rue mais rien à voir avec le parti du Président. Les français ont élu un Président de la République et non pas un chef de Parti. Contrairement à tous ses prédécesseurs, il se conduit en chef de clan, alors qu'il ne s'étonne pas d'être contesté.
« Personne n'aurait l'idée saugrenue de vous comparer à de Gaulle. Mais avez-vous seulement l'envergure qu'exige la fonction ? C'est la question que les Français commencent à se poser avec une certaine inquiétude » S'interroge Thierry Desjardins dans son livre pamphlétaire « Galipettes et Cabrioles à l'Elysée » qui reconnait avoir voté pour lui.
Je regardais la tèlè hier soir. En parallèle nous avons pu voir le super luxe des hôtels cinq étoiles à 1.100 euros la nuit et puis ce reportage sur « les glaneurs ». On ne parle plus de pauvres, avec de faibles revenus de l'ordre de 700 euros par mois qui attendent la fin des marchés pour se précipiter sur les légumes ou fruits que les commerçants mettent au rebut, de ces malheureux qui font les poubelles des supermarchés à la recherche de denrées périmées. On les appelle les « glaneurs » c'est champêtre et bucolique ou bien très tendance. Il parait que le niais M. Hirsch va les recenser !!!
Il y a quelques mois M. Balkany féal du « Bien-aimé » déclarait sur une télé étrangère « En France il n'y a pas de pauvres, seuls quelques marginaux qui font exception ».
Je suis persuadé que si toutes les associations caritatives fermaient leurs portes on verrait proliférer dans les grandes villes de nombreuses « cour des miracles » qui transformées en « parc d'attractions » feraient l'objet de visites organisées pour les occupants des palaces. Comme en Amérique Latine où des circuits touristiques sont organisés dans les favelas.
Obama a déclaré dans son discours inaugural : « Une nation ne peut pas prospérer pendant longtemps si elle favorise uniquement ses membres déjà prospères »
En France, on n'en prend pas le chemin.
B. S.
