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7 novembre 2008 5 07 /11 /novembre /2008 14:08


Ô ! BAMA !

Quel évènement ! Quelle victoire ! Quel symbole ! Quel espoir pour l'Amérique. Les xénophobes et les racistes de tout poil en ont pris pour leur grade. L'acteur Américain, supporter de McCain qui se moquait avec mépris des membres chétifs d'Obama, avait oublié que ce dernier avait une tête bien faite et bien pleine et c'est bien là l'essentiel. Martin Luther King avait fait un rêve qu'Obama réalise. C'est la revanche des petits, des humbles. C'est d'autant plus symbolique au moment où Hortefeux réunit à Vichy ses homologues européens pour légaliser à sa façon l'immigration. Au fait voilà une occasion, pour notre Président, de nommer Hortefeux ambassadeur de France aux Etats-Unis !!!

Obama n'a pas fait allusion à une quelconque discrimination, bien au contraire, tous Américains ! S'est-il exclamé à l'adresse de ses supporters.
Ce n'est pas lui qui aurait traité de « racaille » une frange de la population ou de « con » un opposant. Malgré les attaques perfides sur ses origines, son passé, ses fréquentations il a su garder sang-froid et  dignité.

Notre Président comme à son habitude a dégainé très vite pour féliciter le nouveau Président Américain. Il n'est pas très fidèle, après avoir frayé avec Georges W. Bush, jusqu'à vouloir nous imposer le système ultralibéral américain qui vient de faire faillite et donc les conséquences sont catastrophiques pour l'économie française, il fait allégeance à Obama, son nouveau copain, dit-il, qui veut pratiquer une politique inverse à celle de l'actuel locataire de la Maison Blanche. C'est l'opportunisme Sarkozien !. Peu fiable.

Cela me rappelle, toutes proportions gardées, la victoire en France du candidat de gauche en mai 81, et l'enthousiasme qu'elle a suscité, pour « changer la vie ».
Obama peut interrompre le cours de la révolution conservatrice en Amérique depuis Reagan et restaurer des valeurs de justice et de solidarité. Essayons d'y croire.

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Eric Besson
et Henri Guaino envisage un meeting commun  pour débattre des moyens de "refonder le capitalisme". Tiens donc, ils ne s'étaient jamais posé la question avant ? Pourtant M. Besson est au gouvernement chargé de la prospective ! Décidément "refondation" est un mot trés à la mode en ce moment, aussi populaire que le mot réforme. Je crois que l'urgence serait de mettre a la " réforme " tous les membres du gouvernement, Président compris, mais là vaste programme !

PENSEE UNIQUE : " Le "libéralisme" l'enfant gaté du capitalisme a joué avec les allumettes et a mis le feu aux bourses. Là où ça fait mal. Certains libéraux ne bandent plus tant mieux, ils se reproduiront moins vite."




CONGRES DU PARTI SOCIALISTE A REIMS :

Le Sacre ou le Massacre ?




B.S.
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2 novembre 2008 7 02 /11 /novembre /2008 17:44

INTERVIEW de Benoît HAMON dans Ouest-France du 28/10/2008  

B.S.
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30 octobre 2008 4 30 /10 /octobre /2008 15:48



Que de promesses non tenues ! Que de discours superflus ! Que de trahisons ! Que de reniements ! Que de régression sociale depuis l'élection du messie Sarkozy. La réalité pour le coup dépasse la fiction. Travaillez plus, pour gagner plus, je ne veux pas d'une France d'assistés disait-il. Mais bien avant ça, il déclarait ( discours d'investiture 26/11/2004 comme président de l'UMP )
« La France c'est une République qui croit dès l'origine que l'on ne peut pas vivre sans règles, sans valeurs, et d'une certaine façon sans morale ..... Oui, nous croyons au mérite qui seul, légitime les ambitions. Nous croyons au travail, sans lequel on ne construit rien. Nous croyons à l'effort, qui donne du sens à la vie. Nous croyons à la justice qui permet de respecter un ordre sans lequel il n'y aurait que la loi de la jungle » En Avril 2007, il parlait de l'Avenir de la France en ces termes. « Que répondrons-nous à nos enfants, à nos petits-enfants, quand ils nous demanderons ce que nous avons fait ? Quelle France allons-nous laisser à nos enfants ? Tout dépendra des valeurs que nous leur aurons fait partager, de l'exemple que nous leur aurons donné. »

Et bien dix huit mois après toutes ces bonnes déclarations, il reste les mauvaises résolutions dont souffre « L'EFFORT HUMAIN » poème de J. Prévert
L'effort humain porte un bandage herniaire
Et les cicatrices des combats
Livrés par la classe ouvrière
Contre un monde absurde et sans lois
L'effort humain n'a pas de vraie maison
Il sent l'odeur du travail
Et il est touché aux poumons
Son salaire est maigre
Ses enfants aussi.

Et dans la crise du capitalisme c'est encore lui « l'effort humain » qui va payer le plus fort tribut. Chômage, pouvoir d'achat, licenciements, logement, santé. Le Président en vrai démago, juché sur son égo, promet, promet encore, promet toujours. Il en appelle aux règles, aux valeurs, à la morale, tout ce qu'il a transgressé depuis son élection.
Les paradis fiscaux, il connaissait. Les salaires exorbitants des grands patrons, il était informé, la preuve il a voulu les égaler en s'octroyant une augmentation de 170 % de son salaire. Les niches fiscales il était au parfum.

Aujourd'hui on atteint le summum du ridicule et de la supercherie. L'Etat dont les caisses sont vides, emprunte aux banques et redonne cet argent aux banques qui pour nous remercier vont baisser le taux du livret A des petits épargnants. C'est à ni rien comprendre, et « l'effort humain » n'y comprend rien, parce qu'il ne joue pas dans la cour des grands.......filous.

Le Figaro du 29/10/2008 nous apprend que les salaires des grands patrons ont progressé de 20 % en 2007. Il nous apprend par exemple que le N° 1 des patrons français les mieux payés M. J.P. THIERRY à la tête d'AGF Allianz a empoché 23,2 millions d'euros en 2007 soit 1,9 million par mois.
Libération nous informe que 7000 foyers aisés n'ont pas payé d'impôt sur le revenu en 2007 et que ce chiffre est en constante augmentation. Consternant non ?

Pendant ce temps « l'effort humain » se nourrit de mauvais rêves et se saoule avec le mauvais vin de la résignation.

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D.S .K.
devait être habité par cette pensée de ( Talleyrand ) : « L'homme est une intelligence contrariée par des organes. » lorsqu'il a cédé aux miches de sa collaboratrice. A défaut de niche fiscale !!!
On saura plus tard si c'était le paradis ( fiscal ), en tout cas, il n'y avait rien de virtuel dans ces rapports, que du concret. Cela alimentera la chronique du « Sexus Politicus. »



B.S. 

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9 octobre 2008 4 09 /10 /octobre /2008 20:33



On risque de s'interroger longtemps sur le rôle que joue l'argent dans la société et sa capacité de nuisance. Corruption partielle ou généralisée.
Poussant plus loin ma recherche, j'ai découvert la signification exacte de ce mot dont on nous rabat les oreilles en ce moment « trader ».
Trader, terme anglais: Spéculateurs financiers, fins analystes économiques, ils ont une mission principale : anticiper les fluctuations permanentes du cours de valeurs boursières pour engendrer des profits.

Voilà comment l'argent des banques, des petits épargnants en un mot des contribuables s'est envolé, à causes de « fins analystes économiques » qui couraient surtout après le profit en jouant au plus malin, avec l'aval des autorités bancaires, et l'argent des autres.

En 2004 une proposition de loi P.S. visait à « moraliser le capitalisme » (Est-ce possible ?) Elle a été repoussé par l'UMP, qui par la voie de Pascal Clément s'était indigné en prétextant qu'en la matière il fallait légiférer le moins possible. Expliquant que « l'homme n'est mû que par un motif l'argent ou le pouvoir, qu'il ne peut s'amender en aucune façon et qu'il est inutile de légiférer....mais ajoutait-il, l'homme peut être bon. »

NOUS voyons le résultat !!!

Un ami vient de m'envoyer cette réponse du Dalai Lama, à la question

« Qu'est ce qui vous surprend le plus dans l'humanité ? »

Il a répondu :

« Les hommes....Parce qu'ils perdent la santé pour accumuler de l'argent, ensuite ils perdent de l'argent pour retrouver la santé.
Et à penser anxieusement au futur, ils oublient le présent de telle sorte qu'ils finissent par non vivre ni le présent ni le futur.
Ils vivent comme si ils n'allaient jamais mourir..................Et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu. »

A méditer !!!

B. S. 

 

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29 septembre 2008 1 29 /09 /septembre /2008 17:36


AH ! LA CRISE !

Si la Gauche avait été au pouvoir que n'aurions-nous pas entendu, de tous ces tartuffes qui nous gouvernent; incapables ! Incompétents ! Irresponsables ! Nuls. Toutes les épithètes auraient été bonnes pour la disqualifier.
La droiture, l'exemplarité, la compétence nous en sommes les garants disait Sarkozy, vous allez voir ce que vous allez voir ! Et patatras, dix huit mois après son élection tout s'effondre. Et ils font tous semblant d'être pris au dépourvu. Christine Lagarde, la cartomancienne de l'économie ne déclarait-elle pas voici quelques jours « la crise est derrière nous... ! » et F. Fillon le premier « sinistre » ne veut pas entendre parler de récession ! Et puis tout s'accélère. C'est l'automne les mauvaises nouvelles tombent les cours en bourse chutent, la croissance est en baisse, l'économie française s'affaisse. Aux Etats-Unis c'est la crise financière qui tourne à la panique, avec la faillite de banques. La contamination se poursuit en Europe.
Le Président Sarkozy intervient à Ney York pour dénoncer cette spéculation outrancière, puis en France pour rassurer son monde. « Je ne suis pas socialiste, dit-il, mais je suis pour la justice ! » Quel aveu et quelle audace quand on sait qu'il s'est octroyé une augmentation de 170 % de son salaire en début de mandat.
François Fillon, qui a tenté d'éradiquer l'opposition, en appelle à l'Union nationale.!

En fait, c'est une crise d'un capitalisme moribond. M. Tremoli, universitaire italien, économiste très libéral, éminence grise et ministre de l'économie de Berlio Berlusconi déclarait : « Le marché, l'idéologie totalitaire inventée pour gouverner le XXIe siècle, à diabolisé l'Etat et presque tout ce qui était public ou communautaire, en mettant le marché souverain en position de dominer tout le reste. Maintenant on ne peut plus dire que c'était la ligne juste, la seule ligne. » (le Monde du 19 mars 2008)

Pour surmonter la crise aux Etats-Unis, l'Etat américain est obligé d'intervenir. En France on cède au libéralisme, à la loi du marché en privatisant à tour de bras. Le contribuable va en faire les frais. Notre sort n'est pas entre de bonnes mains.


LE REDECOUPAGE ELECTORAL .


Cet article du " Canard enchaîné " en dit long sur les intentions du gouvernement.




PROCHAIN CONGRES DU PARTI SOCIALISTE:


Attention aux courants.................d'air !



B.S 

 

 

 

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25 septembre 2008 4 25 /09 /septembre /2008 17:52


.Sarkozy, ce nain de jardin, vient encore de faire des siennes lundi soir à New York en déclarant « Que les responsables du désastre financier soient sanctionnés et rendent des comptes » C'était à mourir de rire. Qu'elle sévérité de la part de celui qui se garde bien de faire rendre gorge aux spéculateurs de tout poil qui sévissent dans l'hexagone, à commencer par les bénéficiaires du bouclier fiscal, exonérés de la taxe pour le RSA. Et B. Tapie ! et C. Clavier ! et toutes ces fortunes françaises qui partent s'installer à l'étranger pour se soustraire à l'impôt ! et tous ces dirigeants d'entreprises qui partent avec des parachutes dorés et tous ces infâmes banquiers. !
N'oublions pas que Sarkozy avant d'être Président de la République était avocat d'affaires, toutes ces fortunes il les connaît bien, il les courtise, il les envie. Un jour s'adressant à l'un de ses amis qu'il décorait de la Légion d'honneur il lui déclarait : « Tu es riche, tu as une belle maison, tu as fait fortune, peut- être plus tard y parviendrai-je moi-même » et le soir de son élection, avant même de parler à la foule de ses électeurs c'est à un parterre de privilégiés, ses amis du « Fouquet's » qu'il s'adresse : « Ici vous êtes toute ma famille, celle des bons et des mauvais jours. »
Tel est le vrai Nicolas. C'est pour cela qu'ils se sont bien marrés à New York. !
Comme aurait-dit mon beau-père en langage populaire pour traiter ce genre de comportement « Il n'a pas chié la honte. »
Et,il en remet une couche ce soir à Toulon.


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On a tous appris par la presse et la télé les magouilles auxquelles se prêtent les fabricants pour camoufler les hausses des prix alimentaires. Là aussi une occasion pour les pouvoirs publics de réagir et bien non M. Luc Chatel , secrétaire d'Etat à la consommation a affirmé : « ça a toujours existé. » Tiens donc, il n'y a pas lieu que ça change ! Donc pas de sanction, les consommateurs sont prévenus, point barre. !


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L'Orne et le Sénat.

Enfin, ceux qui se plaignent que l'Orne est un département méconnu en seront pour leurs frais. DANS LA COURSE pour la présidence du Sénat deux concurrents sont Ornais. Messieurs Alain Lambert et Gérard Larcher tous deux UMP mais non moins rivaux (Tiens, tiens, des divisions à Droite ?) Monsieur Lambert, conteste à Monsieur Larcher la qualité d'ornais étant l'élu des Yvelines. Seul Lambert, à le label ornais,  et déclare au risque de fâcher l'UMP « La discipline de parti ne peut pas être supérieure au service des Français.» Déjà quelques élus UMP locaux crient à la traîtrise. Il va y avoir de la bronca dans la maison UMP.
Allez, puisque le P.S. est minoritaire dans cette auguste assemblée et n'a aucune chance, ne soyons pas chauvins, que le moins mauvais gagne !

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Le Parti Socialiste peut se féliciter de sa belle percée aux sénatoriales.  Nous devons saluer la victoire de Jacky Le Menn élu sénateur d'Ille et Vilaine. Ancien militant à Flers, candidat malheureux contre M. Douard aux élections cantonales de mars 81.




B.S.



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3 septembre 2008 3 03 /09 /septembre /2008 21:21


LES TAXES COMPTEZ-VOUS !

« La France va mieux, oui. Non pas mieux que l'année dernière mais mieux que l'année prochaine ! » (Coluche)

C'est fou comme quand il s'agit de soulager la détresse des plus démunis nos politiques ont l'imagination en berne. Pour le bouclier fiscal, on a été plus rapide et plus efficace ; des milliards accordés aux plus riches sans aucune garantie sérieuse de contrepartie, fallait oser.

Quant à la nouvelle taxe de 1,1% pour financer le R.S.A., comme le dit Alain Juppé : « Si j'ai bien compris les plus riches des riches ne seront pas touchés. C'est une immense connerie ! » (Canard enchaîné du 3/9) En effet la taxe sera incluse dans le bouclier fiscal, contre l'avis de Martin Hirsch. Sarko a tranché. Donc on ne touche pas aux privilégiés du système. D'autre part la taxe sera effective le 1er janvier 2009 alors que le R.S.A. ne sera applicable qu'à la date du 1er juillet. Encore plus fort sur la ponction qui devrait rapporter 1,5 milliards en 2009, seul 500 millions d'euros servira à financer le RSA. La différence passera dans les caisses de l'Etat. Entourloupe ! Comment la lutte contre la pauvreté peut servir à réduire la pauvreté de l'Etat. Comme on n'est pas assuré que le RSA fonctionne ! Vous pouvez par contre être rassuré sur le maintien à perpète de cette nouvelle taxe.

Le « Figaro » publie un article en date du 24/07/2008 indiquant que pour le Conseil d'analyse économique, le smic « n'est pas un moyen efficace pour réduire la pauvreté », puisque celle-ci est d'abord le fait d'une insuffisance du nombre d'heures travaillées. A bon entendeur salut !

Mme Parisot, présidente du MEDF estime qu'il serait « sain » de supprimer l'impôt sur la fortune. L'ISF est un véritable boulet pour les riches ! Sa suppression permettrait-elle d'augmenter le pouvoir d'achat des salariés ? Des experts vont se pencher sur la question !!!




En attendant au PS " C'est je t'aime, moi non plus ! "


 B.S.

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23 août 2008 6 23 /08 /août /2008 16:50


                         J'ai suivi à la télé l'hommage rendu aux dix soldats morts en Afghanistan. Lui, Sarkozy, le champion de la réforme aurait pu innover en la matière au lieu de nous distiller un discours lénifiant. Il aurait pu dire simplement « pardon » et laisser se dérouler dans le silence le reste de la cérémonie, qui se suffisait à elle-même par son caractère poignant.
« Pardon » de vous avoir envoyé au casse-pipe, sans en avoir mesuré les conséquences, simplement pour satisfaire mon ami Bush, et sans avoir consulté la nation. Ce qui était la moindre des choses, compte tenu de la gravité de la décision.

N'oublions pas ce qu'il déclarait, en tant que présidentiable au sujet de l'Afghanistan : « Aucune armée étrangère n'a réussi, quelque soit le lieu, qu'elle que soit l'époque, à gagner dans un pays qui n'était pas le sien. La présence des troupes françaises à cet endroit du monde n'est pas décisive » Puis sous l'influence de Washington......
Nous avons aussi entendu les élucubrations de François Fillon : « La France n'est nullement en guerre....Nous nous en tenons à nos objectifs, sécuriser, reconstruire, responsabiliser les autorités afghanes » et les boniments du ministre de la défense Hervé Morin : « Le durcissement des combats est la preuve que la situation s'améliore » Ce sont les mêmes inepties que pendant la guerre d'Algérie.
Quant aux camarades, et non collègues, de ces sacrifiés je ne sais pas s'ils seront sensibles à ces promesses de ne jamais se trouver dans une telle situation, tellement, cette guerre est meurtrière.

Quant au « Nous ne vous oublierons pas nous n'en avons pas le droit » Depuis qu'il y a des guerres c'est la même rengaine. Promesse plus facile à faire qu'à honorer. Les anciens combattants en savent quelque chose.

Comme pour ceux d'Algérie cette épitaphe : 

" Si l'on demande pourquoi nous sommes morts,
Répondez : parce que les hommes politiques nous ont trahi ".


B.S.
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21 juillet 2008 1 21 /07 /juillet /2008 22:51

Après le vote du Congrès de Versailles sur la réforme des institutions.
On peut se demander si l'expression « Lang de pute » existe encore ? En tout cas il faudra la réactualiser. Par les temps qui courent, tout est permis. 
Merci camarades.


B.S.
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21 juillet 2008 1 21 /07 /juillet /2008 17:26

Après que le groupe, Bolloré l'ami de Sarkozy, se soit emparé de la totalité du capital de l'institut de sondage CSA, voici que le Président de la République demande à François Pinault, propriétaire du « Point » et ami, la tête du directeur de l'hebdomadaire « Franz-Olivier Giesbert » pour manque d'engouement sarkozyste.
C'est la grande offensive de Sarko dans les médias. Il ne sait plus quoi faire pour être populaire. Il veut que les sondages lui soient favorables et que la presse ne lui soit pas hostile. Ca tourne au délire, à l'obsession.

La communication est devenue un redoutable moyen de propagande pour le pouvoir politique. Il en est ainsi depuis le fameux « Ici Londres.» Tous les gouvernements tentent de maîtriser l'audiovisuel à leur profit et cela avec les meilleures intentions. Georges Fillioud, ministre de la communication du Président Mitterrand de 1981à 1986, nous raconte cette histoire de l'information et la politique avec humour et passion dans son livre « Mémoires DES DEUX RIVES » (Editions du Moment) dont vous trouverez ici de nombreux extraits.

Déjà en 1974 à peine élu Président de la République, Giscard fait voter une loi le 23 juillet 1974, sur l'audiovisuel. Une loi dont le Premier ministre Jacques Chirac dit évidemment le plus grand bien : « Nous voulons créer une télévision libre et démocratique !!! qui ne soit la propriété de personne soumise à aucun intérêt particulier, au service de l'ensemble de la nation !!! » C'est aussi le temps où le gouvernement a le droit de nomination et de révocation du Président de France télévision, comme le revendique à nouveau aujourd'hui Sarkozy. Et  Jacques Chirac évoquant l'action syndicale déclarait sérieusement : « Il n'est naturellement pas dans mes intentions de mettre en cause les moyens dont disposent les personnels pour faire aboutir leurs revendications. Mais il n'est pas normal ni acceptable que des revendications catégorielles intéressant quelques centaines, voire quelques dizaines de salariés, puissent entraîner, la suppression ou l'interruption pour trente millions de Français des programmes ou des émissions » La loi est votée, et la normalisation va suivre entraînant le licenciement de 509 agents statutaires, dont 210 journalistes, au total 1621 personnes. Parmi ce monde là de nombreux syndicalistes évidemment.

Aujourd'hui Sarkozy a de nombreux amis dans les médias : Martin Bouygues, Bernard Arnaud, Vincent Bolloré, Serge Dassault etc....Des amis qu'il faut récompenser pour services rendus et qu'il peut aussi utiliser dans son propre intérêt ( et dans le leur, tellement il y a interaction entre les deux ). Voici quelques exemples cités dans le livre de Fillioud :
- Eté 2005 : Paris Match publie en couverture la photo de Cécilia Sarkozy avec son amant français d'Amérique. Le directeur de la publication est licencié. Le propriétaire du titre n'est autre que Arnaud Lagardère « ami de Nicolas »
- Automne 2006 : Jean-Pierre Elkabbach, directeur d'Europe 1, consulte Sarkosy avant d'engager un journaliste politique....
- Mars 2006 : ce n'est pas le directeur de la chaîne, mais Nicolas Sarkozy qui annonce la nomination d'Harry Roselmack au poste de présentateur du vingt heures de TF1.
- Avril 2007 : entre les deux tours de la présidentielle, Ségolène Royal et François Bayrou s'entendent sur le principe d'un débat radiotélévisé retransmis par France Inter et Canal + puis très vite se défaussent, à la suite d'une intervention musclée et menaçante de l'équipe de campagne de Sarkozy.....
- 22 mai 2007 : le conseil d'administration de TF1 parachute Laurent Solly, ancien directeur adjoint de campagne de Sarkozy au poste de directeur adjoint de la chaîne. L'affaire a été directement négociée par Martin Bouygues, propriétaire du groupe.
- 14 juin 2007 : invité de l'émission France Europe Express, Sarkozy furieux d'avoir dû attendre avant d'être reçu dans le salon de maquillage, menace de « virer toute la direction de France 3 », caprice de star.
- 21 juin 2007 : suppression de l'émission quelque peu insolente « Arrêt sur image » etc, etc....

C'est une chape de plomb qui s'abat sur les médias. C'est un triste spectacle, et dire que cela se fait au nom du pluralisme et de la liberté d'information que la droite invoque toujours pour mieux la museler. Derrière la bannière de la liberté, se cache le pouvoir de l'argent. Au pas camarade, au pas....



B.S.





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