Marseille, qui bat le record de l’insécurité
Où la mafia prospère en toute liberté
Va encore, aggraver son impopularité
En recevant ce weekend le Campus de l’UMP.
Une catastrophe dont les Marseillais se seraient bien passés
Ce campus c’est un remake de ce morceau d’anthologie
Qu’est la partie de carte qui se joue entre amis
Raffarin dans le rôle de Panisse. A travers cet impromptu
On apprend ainsi que c’est à l’UMP qu’il y a le plus de cocus
Notre Dame de la Garde en est toute ébranlée.
Voila rassemblé une bande d’insolents prétentieux
Une bande d’arrivistes, de vieux singes vaniteux
Qui ont produit en cinq ans de gouvernement
L’équivalent d’un tsunami social, un vrai tremblement
Jamais le corps social n’a été autant chamboulé
Jamais les institutions n’ont été autant fragilisées
Jamais l’état de droit n’a été aussi bafoué
Jamais la fonction publique n’a été aussi abusée
Jamais, au grand jamais le gouvernement n’a haussé le ton
C’est tout en douceur qu’il nous a pris pour des cons
Regardez Fillon et Sarkozy leur numéro est un leurre
Il y a un qui coupe les oignons et l’autre qui pleure.
Au campus de l’UMP on aura tout entendu
Les observateurs en sont tombés sur le cul
Entendre Guaino en appeler à un nouvel humanisme
Il semble qu’il ait confondu avec fascisme
Ce qui prouve qu’à l’UMP en toute bonne foi
On peut vraiment raconter n’importe quoi.
C’est à Lille qu’ils auraient dû tenir congrès
Pour brader la France c’était le lieu rêvé.
Le monarque, dans sa tête avait une entreprise
En peu de temps, la décision fut prise
Pour retrouver un peu de popularité
Réunir à Marseille l’ensemble de ses affidés
Mais certains émirent des réserves
Renvoyez, dit quelqu’un, ces militants qui conservent
Des idées extrêmes, qu’il convient d’écarter
Et qui pourraient porter atteinte à notre dignité
Point du tout dit le monarque ; je veux les employer :
Notre troupe sans eux ne serait pas complète
Nous avons à leur égard une dette
Ils représentent des idées que nous avons en tête
Mais que nous devons hélas tenir secrètes
Sachez qu’en politique, il faut savoir ruser
Récupérer les extrêmes, ça peut nous sauver.
Et Sarkozy, prudent et sage,
Des extrêmes, ne tire pas ombrage
Et pense utiliser à bon escient
Le moment venu, leurs divers talents.
B.S