LES COUILLONS COMPTEZ-VOUS !
Le duc de Sablé, Monsieur Fillon, qui a mis par le passé du temps à reconnaitre les difficultés financières du pays, jusqu’a ce que notre « Bien-aimé » admette que les caisses étaient vides ; prévoit aujourd’hui un gel des dépenses de l’Etat pendant trois ans. Cette fois il prend les devants et la Grèce est un bon prétexte pour nous imposer une cure non pas de jouvence mais d’austérité. En bon vassal de notre « Bien-aimé » il prévoit un programme drastique dans les dépenses de l’Etat. Le personnel de Météo-France va parait-il en subir les conséquences, à cause sans doute du mauvais climat social qui perdure. 
Certains parlaient de moraliser le capitalisme, sans y croire, et bien , trop tard ! Le capitalisme est en crise et les peuples vont payer. Ils n’y sont pourtant pour rien les peuples mais se sont quand même eux qui vont régler l’addition. Nos énarques, nos experts, nos politologues, nos prévisionnistes, n’ont rien vu venir ? Et pourtant c’était prévu depuis longtemps. Voici ce qu’écrivait Jacques Attali dans son livre « Karl Marx ou l’esprit du monde » Marx qui doit sourire sur son petit nuage.
« La théorie de Marx retrouve tout son sens dans la mondialisation d’aujourd’hui, qu’il avait prévue. Nous assistons à l’exploitation du capitalisme, au bouleversement des sociétés traditionnelles, à la montée de l’individualisme, à la paupérisation absolue d’un tiers du monde, à la concentration du capital, aux délocalisations, à la marchandisation, à l’essor de la précarité, au fétichisme des marchandises……………, à la prolifération de l’industrie financière visant à se prémunir contre les risques de la précarité. Tout cela, Marx l’avait prévu. Le coût du travail reste , comme il l’avait indiqué, la variable clé de l’économie ; le taux de rentabilité reste l’objectif majeur ; pour le préserver, voire l’accroître, les salaires continuent d’augmenter moins vite que la productivité, et l’Etat continue de prendre à sa charge une part croissante des dépenses sociales et de recherche.
Demain - - si la mondialisation n’est pas remise en cause – le maintien de la rentabilité du capital ne pourra pas passer par une socialisation mondiale des pertes faute d’un Etat mondial ; il passera donc par la réduction du coût du travail, c’est-à-dire par des délocalisations, le démantèlement de la protection sociale et le remplacement accéléré de certains services par des produits industriels, afin de réduire le coût de la reproduction de la force de travail. »
Voilà, tout est dit et bien dit. Le scénario est prêt et avec beaucoup d’hypocrisie Fillon déclare aux journalistes : « Pendant deux ans vous avez évoqué une récession qui n’existait pas, (Alors que tous les clignotants économiques étaient aux rouges, excusez le il est daltonien !) ne refaites pas la même erreur en parlant d’un plan de rigueur qui n’existe pas et qui n’existera pas. Mais s’est-il empressé d’ajouter à condition que nous mettions bien en œuvre la politique économique qui est la nôtre ». Il est vrai que nos dirigeants ne ressentent jamais les effets de la récession ou de la rigueur et pour cause, pour eux elle n’existe pas. C’est pourtant à cause d’elle qu’ils ont perdu les élections régionales.
En attendant notre « Bien-aimé » vient de déclarer solennellement à propos de la réforme des retraites : « Tout le monde y contribuera, même les riches » ah bon !, parce qu’il comptait les exonérer ?
Non, il ne faut pas laisser les capitalistes jouer avec les allumettes
Parce que ces Messieurs quand on les laisse seuls
jouent aux pyromanes et incendient le Monde.
B.S.
