Tout pouvoir sans contrôle rend fou. ( Alain )
Toute l’assistance était là, pour voir notre « Bien-aimé » faire son numéro. C’était bien orchestré. On avait même différé le départ du préfet, pour que la sécurité de notre « Altesse » soit assurée.
L’inauguration de ce pôle industriel -Faurecia- est un modèle de coopération des collectivités locales. Avec une participation financière de la Région, 15,8 millions d’euros ; conseil général de l’Orne, 3,7 millions ; communauté d’agglomération du Pays de Flers 5,5 millions ; Fonds européen 1 million et 1 million de l’Etat, bravo, pour un site mondial c’est maigre !
France info annonçait ce matin un financement de l’Etat et de Faurecia !!! La propagande toujours.
Ils ont eu droit au bla-bla habituel, paroles, paroles. Notre « Bien-aimé » est en campagne . Il cajole, il courtise, il flatte, il plastronne ; toujours avec le même souci de paraitre courageux, d’être au-dessus de la mêlée, des intrigues partisanes, et, ma foi cela lui réussit.
Il mâchonnait son chewing-gum, c'est pas trés poli mais ça fait décontracté; devant un auditoire qu’il prenait peut-être pour des veaux.
Mme. Sylvia Bassot, députée UMP de l’Orne, qui a pour notre « Bien-aimé » les yeux de Chimène croyait au comble de son exaltation, être entrée en transe à l’arrivée de l’hélico présidentiel, ce n’était simplement que le souffle de l’engin qui l’a souleva comme un fétu de paille. Puis elle chut sur le bitume. Ce sera peut-être l’essentiel de ce qu’on retiendra de la venue notre « Bien-aimé ». Je souhaite un prompt rétablissement à l'intéréssée.
Car pour le reste, que des banalités. Un catalogue de promesses d’un candidat en campagne électorale, régionales obligent. Avec toujours son slogan favori « Travailler plus pour gagner plus » alors que les gens ne demandent d’abord « Qu’à travailler ». Demandez au 400 interrimaires qui ont été remerciés de chez Faurecia.
Les banques dit-il : « font ce qu’elles veulent quand elles vont mal, elles en appellent à l’Etat. » Qu’à cela ne tienne nationalisons les banques ! Mais ce n'est pas dans le programme de notre Président.
La taxe professionnelle il n’en veut plus, alors que c’est en partie grâce à elle que l’opération Faurécia à pu se réaliser, je rappelle 25 millions d’euros des collectivités locales contre 1million de l’Etat n’est ce pas M. Devidjian père de la relance ?
Il égratigne en passant les journalistes « qui ne savent rien de la crise, mais on ne peut leur en vouloir de faire des commentaires dit-il ils sont payés pour ça. » Ces messieurs apprécieront.
En passant, une pique contre les fonctionnaires « Dans leur petit bureau avec leur poster sur la Polynésie. » Démagogie qu’en tu nous tiens ! Est-ce le rôle d’un Président d’opposer ainsi les classes sociales ? De faire rire les uns au dépend des autres. Etrange conception de la politique qui tient plus du café du commerce que de la raison d’Etat.
B.S.