24 novembre 2007
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12:43
J'ai parfois le sentiment de vous ennuyer avec mes critiques excessives. Alors vous risquez d'être déçus parce que je vais persévérer. Françoise m'interpelle quand elle dit " j'en ai marre des victimes pleurnichardes. Elles sont appelées à rester victimes " Quand des ouvriers(ères) sont du jour au lendemain aprés dix ou vingt ans de boite jetées comme des kleenex parce que l'entreprise délocalise pour plus de profits peut-on les considérer comme, victimes pleurnichardes ? J'ai été pendant vingt ans conseiller prud'homal. Pendant ces longues années de pratique j'ai observé combien les justiciables étaient intimidés dans leur démarche, tout simplement par peur de revendiquer simplement leurs droits, combien ont abandonnés la procédure par peur de la répression patronale.
Il n'y a pas de victime consentante, qui se targue d'être victime. Je pencherais plutôt pour des victimes résignées sur le coup mais intérieurement révoltées, beaucoup désespérées. Je pense à ce chauffeur routier breton qui témoigne. Depuis 40 ans il travaille dans des conditions éprouvantes, avec des horaires décalés avec une vie de famille compliquée, un salaire dérisoire et pour finir aura une retraite de misère. Le problème c'est que si l'on aligne la retraite des cheminots sur le privé celà ne lui donnera pas plus. Le gouvernement aura réussi à ramener les pensions vers le bas, sous prétexte d'équité.
J'évoquais précédemment le rétablissement de la redevance télé en 2008 pour les personnes qui en été exonérées. Le 23.novembre le Sénat, sur proposition de son rapporteur UMP Philippe Marini a adopté un amendement au projet de loi de finances, visant à porter pour 2008 de 20.000 à 25.000 euros le seuil des plus-values de cession de valeurs mobilières. Cela va encore s'ajouter aus 15 milliards de cadeaux fiscaux faits aux riches. De Gaulle, et pourtant, ne s'était pas trompé l'orsqu'il disait " La bourgeoisie est d'instinct contre le peuple "
Le capitalisme rogne sur tous les acquis du peuple qui grogne. Notre Président est parti " chiner " des idées à l'étranger. L'UMP réfléchit à des propositions. Ces gens là veulent bien nous aider à condition de ne pas partager. Conserver leurs privilèges( qui sont d'une autre nature que ceux des cheminots. ) Equation difficile à résoudre.
Comme le dit si bien Serge Halimi, la feuille de route libérale ne jure que par le " pragmatisme " et la "voix du bon sens. " A savoir : " Chaque " réforme " entraîne la suivante : pour réduire la dette, il faut vendre les entreprises publiques à bon prix; pour y parvenir, il faut attirer les investisseurs; pour les attirer, il faut réduire les salaires, puis la couverture sociale " Et roule ma poule............
B.S.
Il n'y a pas de victime consentante, qui se targue d'être victime. Je pencherais plutôt pour des victimes résignées sur le coup mais intérieurement révoltées, beaucoup désespérées. Je pense à ce chauffeur routier breton qui témoigne. Depuis 40 ans il travaille dans des conditions éprouvantes, avec des horaires décalés avec une vie de famille compliquée, un salaire dérisoire et pour finir aura une retraite de misère. Le problème c'est que si l'on aligne la retraite des cheminots sur le privé celà ne lui donnera pas plus. Le gouvernement aura réussi à ramener les pensions vers le bas, sous prétexte d'équité.
J'évoquais précédemment le rétablissement de la redevance télé en 2008 pour les personnes qui en été exonérées. Le 23.novembre le Sénat, sur proposition de son rapporteur UMP Philippe Marini a adopté un amendement au projet de loi de finances, visant à porter pour 2008 de 20.000 à 25.000 euros le seuil des plus-values de cession de valeurs mobilières. Cela va encore s'ajouter aus 15 milliards de cadeaux fiscaux faits aux riches. De Gaulle, et pourtant, ne s'était pas trompé l'orsqu'il disait " La bourgeoisie est d'instinct contre le peuple "
Le capitalisme rogne sur tous les acquis du peuple qui grogne. Notre Président est parti " chiner " des idées à l'étranger. L'UMP réfléchit à des propositions. Ces gens là veulent bien nous aider à condition de ne pas partager. Conserver leurs privilèges( qui sont d'une autre nature que ceux des cheminots. ) Equation difficile à résoudre.
Comme le dit si bien Serge Halimi, la feuille de route libérale ne jure que par le " pragmatisme " et la "voix du bon sens. " A savoir : " Chaque " réforme " entraîne la suivante : pour réduire la dette, il faut vendre les entreprises publiques à bon prix; pour y parvenir, il faut attirer les investisseurs; pour les attirer, il faut réduire les salaires, puis la couverture sociale " Et roule ma poule............
B.S.