La croissance piétine, les réserves financièrs sont inexistantes, les perspectives économiques s'annoncent défavorables, et pourtant malgré ces mauvais augures, M. Sarkozy persiste dans ses réformes.
C'est logique. Aprés avoir octroyé 15 milliards pour un " bouclier fiscal " qui tarde à produire ses effets, et qui touche les plus favorisés, il s'attaque maintenant aux moins favorisés. Quitte à rompre cette cohésion sociale qu'il appèle de tous ses voeux. Il joue en effet sur la corde sensible de la justice sociale. Réforme des retraites, suppression du nombre de fonctionnaires. Il sait qu'il a sur ces deux points sensibles l'adhéssion populaire. Que n'a-t-on entendu de critiques sur les régimes spéciaux, et les fonctionnaires ! Il va ainsi opposer deux catégories sociales : Le public et le privé.
M. Santini, comique troupier de la Droite et accssoirement secrétaire d'Etat à la fonction publique, parlait des fonctionnaires et de l' E.N.A., que l'étranger nous envie disait-il. Comme si tous les fonctionnaires avaient fait L'E.N.A.. ! Ce qui laisse présager de la discrimination salariale qui va sévir entre les énarques et le reste des personnels de la fonction publique ?
A cela, s'ajoute la notion de salaire au mérite. Ce qui est une aberration.
Les chômeurs ont du souci à se faire, comme s'ils n'étaient pas suffisamment pénalisés par leur condition, on va les harceler pour les remettre au boulot à n'importe quel prix. Pendant que les spéculateurs pourront en toute impunité faire fructifier leurs dividendes dans des paradis fiscaux.
En fait toutes ces réformes sont faites, non dans l'intention de clarifier une situation injuste, mais pour alléger le budget de l'Etat. Amorcer en douceur son désengagement de toutes les fonctions essentielles : Education, Santé, Transports, Solidarité, Energie. Dans ces domaines, l'initiative privé prendra progressivemen la relève: imposant sa loi : celle du profit.
La preuve, M. Sarkozy avait promis, juré aux salariés de G.D.F. qu'il n'y aurait pas de privatisation et pourtant la privatisation a bien eu lieu. Cherchez l'erreur !
Sarkosy devrait méditer sur ces propos du Général De Gaulle : " Les patrons se croient sociaux. Ils n'économisent rien pour les water-closets et les douches. Leurs femmes courent partout pour distribuer des layettes. Mais, pour associer les ouvriers, rien à faire. Dans ma jeunesse, c'était contre les augmentations de salaire. On ne voulait pas risquer que " les ouvriers boivent encore plus " C'est par les élites que tout pourrit. " et en parler a Mme Parisot, prrésidente du M.D.E.F., pour avis