Deux évènements méritent notre attention, car l'émotion passée nous ne nous nous en souviendrons plus.
Le premier est cette utilisation, cette exploitation médiatique de la mémoire de ce jeune militant communiste,
Guy Môquet, fusillé par les nazis avec 27 de ses camarades, dans un évènement sportif. Non, M. Laporte, Guy Môquet n'est pas un gadget que l'on peut exhiber dans n'importe quelle circonstance, entre deux publicités de jambon. C'est obscène. C'est un symbole fort dans la mémoire collective qui mérite notre respect. Il existe d'autres lieux pour honorer sa mémoire.
Pourquoi demain ne pas ouvrir, le festival du rire, par la lecture, d'une lettre d'Ingrid Betancourt à ses enfants ? Attention, Monsieur le futur ministre au mélange des genres.
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Le deuxième évènement, sans rapport avec le premier, c'est la disparition de Jacques Martin. Cet esprit frondeur, champion de la dérision a un jour payé pour son impertinence. La gent politico médiatique de l'époque n'a pas supporté son persiflage et, un beau matin, la débarqué. C'était, les de Carolis de l'époque, ces pisse-froid de la télévision, ( la voix de leur maître ) qui veillent scrupuleusement à l'indépendance des médias, qui ne supportent pas la moindre initiative non conforme à l'idée qu'ils se font de l'information.
Condescendants avant tout. ( Un exemple récent, la suppression de l'émission " Arrêt sur images " ).
Nous nous souviendrons du " Petit rapporteur " et de " L'école des fans " de grands moments de télévision. Nous te souhaitons, si tu es croyant, de pouvoir au paradis des saltimbanques " faire le jacques " en toute liberté.