PUBLIC, PRIVE, PRIVE, PUBLIC !
Ce sera l’un des enjeux de la Présidentielle.
La droite avec le privé, nous promet monts et merveilles
C’est la caractéristique du libéralisme avancé
Qui avance dans la société masqué
Deux exemples particuliers, l’éducation et la santé
Dans ces deux domaines, c’est l’exemplarité
Réductions du nombre de fonctionnaires, classes surchargées
Dans certains endroits les instituteurs seront à charge des municipalités
Appel au pôle emploi pour trouver des professeurs
La formation des enseignants n’est plus de rigueur
Finalement l’enseignement public se fait au rabais
Et l’on s’oriente à petits pas vers un enseignement privé.
Sauvons le capitalisme au nom de la rigueur !
Sauvons le capitalisme avec vigueur !
Pour la santé c’est le même problème, on installe la complémentarité
Nécessaire entre secteur public et secteur privé
Dans le monde des affaires, on appelle cela le partenariat
Mais dans cette association le secteur public devient vite le paria
Et on fait en sorte que le public perde de son efficacité
Au profit du privé qui va bénéficier de plus de liberté
C’est toujours au nom de la liberté qu’avance le capitalisme
C’est son miroir aux alouettes, son éternel catéchisme
Alors qu’il s’agit ni plus ni moins de rentabiliser la santé
Chose évidemment dont il ne fallait pas parler.
Sauvons le capitalisme au nom de la rigueur !
Sauvons le capitalisme et n’ayons pas peur !
Prenons l’exemple du Japon qui a privatisé à fond
Avec leur centrale nucléaire ils ont touché le fond
Face à la catastrophe les patrons privés ont vite abandonné
A charge pour le service public d’assumer la sécurité
C’est ce qu’on appelle en bon français, socialiser les pertes
En cas de catastrophes le secteur privé reste inerte.
Pour la Grèce autre scénario, des financiers funestes ont spéculé
L’Europe et les marchés ont laissé faire, la Grèce s’est endettée
Au point de ne pouvoir tout rembourser ; aubaine du privé
Les banques, la finance, vont en profiter pour tout privatiser.
Sauvons le capitalisme au nom de la rigueur !
Sauvons le capitalisme c’est notre honneur !
Et maintenant, qui a déclaré :
« Je ne crois pas à la survie d’un capitalisme sans morale et sans éthique »
Tout simplement, le Président de la République !
Notre monarque grand bonimenteur
Dit n’importe quoi aux électeurs
Mais malgré son talent
Ne saurait duper les gens de bon sens.
B.S.