GATTAZ PERE et FILS (Ainsi soit-il )
Chez les Gattaz il y avait Pierre, il y a aujourd’hui Yvon
Et tous les deux prennent les ouvriers pour des cons
Le premier avait promis 471.000 chômeurs en moins
A condition que les patrons puissent licencier si besoin
Cela se traduisit finalement par rien, pas un chômeur de moins
La suppression de l’autorisation administrative de licenciement intervient
Qui laissa les 471.000 chômeurs sur le carreau
Aujourd’hui Yvon, ce nouveau cerveau
Veut négocier le Pacon « Pacte de confiance »
Les ouvriers seraient bien cons de ne pas faire preuve de méfiance
Car ils n’ont pas la mémoire courte
Ils ne veulent pas pédaler dans la choucroute
Et laisser encore une fois le patronat faire mouche
En les laissant sur la touche.
B.S.