Notre « Bien-aimé » Président avait parait-il songé, après son élection, faire une retraite de quelques jours dans un monastère, afin de réfléchir sur les problèmes de la France et du Monnnnnnnnnnnnnde. Mais notre nouveau leader n’a pas pu résister à l’envoutement du pouvoir, aux pressions de son entourage, au charme du capital, à la puissance de l’argent. Vous connaissez la suite le Fouquet’s et une substantielle augmentation de salaire de 170 %. Dorénavant tout deviendrait possible (pour lui) comme il l’annonçait dans son discours du 14 janvier 2007. C’est la période du « bling-bling » et de la Rolex chère à Jacques Séguéla.
Plus que jamais l’argent est sur le devant de la scène, il s’exhibe partout enfin dans les milieux privilégiés ! C’est le nerf de la guerre dit-on, c’est devenu le centre d’affaires sordides en tout genre du monde de la finance, qui n’hésite pas à mettre à genoux une démocratie comme la Grèce et peut-être bien d’autres. Les prédateurs de la finance par des méthodes sophistiquées, des procédés diaboliques sévissent en toute impunité à New-York, Londres ou Paris avec la complicité des politiques qui en tirent de précieux dividendes. Des hommes d’états comme notre « Bien-aimé » sont des lavettes qui se sont fondues dans cette oligarchie « capitaliste » et qui de temps en temps comme des élèves bien sages de la classe lèvent le doigt pour demander poliment l’autorisation d’aller pisser, quand les décisions sont trop provocantes, insoutenables, machiavéliques. Ces prédateurs sont les défenseurs intransigeants de la liberté, la liberté du commerce, liberté de s’enrichir en spéculant ou de spéculer en dormant, liberté d’asservir les plus faibles et de les soumettre à leurs caprices.
« Je suis disait notre « Bien-aimé » en 2007, pour un République réelle celle qui rend effectif les droits qu’elle proclame. C’est la République qui crée des emplois, qui construit des logements qui permet au travailleur de vivre de son travail, qui donne sa chance à l’enfant pauvre….. » . Alors que nous avons une société bâtie sur le principe de l’avoir et de l’accumulation privative des biens matériels au profit des puissants et des déjà riches, ce qui fait de l’homme un loup pour l’homme.
Si notre « Bien-aimé » avait fait sa retraite, il aurait pu méditer sur les lectures de Thomas More et trouver peut-être dans « L’utopie » le chemin de la sagesse.
Thomas More, homme politique en Angleterre, philosophe et écrivain, chancelier du royaume en 1529 préconisait une vraie rupture politique de son pays avec abus et privilèges. « Dans tous les Etats où la possession est individuelle, où tout se mesure par l’argent, on ne pourra jamais faire régner la justice ni assurer la prospérité publique, à moins que vous n’estimiez parfaitement heureux l’Etat où la fortune publique se trouve la proie d’une poignée d’individus insatiables de puissance, tandis que la masse est dévorée par la misère. Pour rétablir un juste équilibre dans les affaires humaines, il faudrait nécessairement abolir le droit de propriété. »
De tels propos jettent le trouble, on ne s’attaque pas impunément au veau d’or et le 6 juillet 1535 notre héros monte sereinement sur l’échafaud. Il est décapité. Il avait 57 ans.
A l’intérieur de leurs bureaux capitonnés, à l’abri des curieux, le monde de la finance se partage le marché, c’est une partie de poker terrible qui vient de terrasser la Grèce, demain le Portugal, puis l’Espagne et peut-être la France. Ces pays surendettés sont à la merci des spéculateurs sans morale qui injectent dans les économies des produits pourris qui agissent comme des virus informatiques. C’est une façon de remercier les Etats qui les ont sauvés de la déroute !!!
Blanchiment d'argent sale, trafic d'influence, délits d'initiés, abus de biens sociaux, fauses factures, malversations financières; à périodes régulières des responsables politiques sont pris la main dans le sac et font la une des journaux. Affaires Clearstream, Pasqua et maintenant Balladur, sans compter toutes celles non répertoriées. Je pense que l'on atteint la des moments qui fragilisent la République et bafouent la Démocratie. Autrefois " labourage et paturage" étaient les deux mamelles de la France. Aujourd'hui les mamelles sont taries et avantageusement remplacées par "Magouillage et tripatouillage". " Je veux être le Président d'une France qui donne l'exemple au monde" disat notre "Bien-aimé" le 14 janvier 2007. C'est raté !
Nous nous exposons aus fraudes des citoyens qui ne comprennent pas pourquoi dans ce monde de tricheurs, ils n'auraient pas aussi leur chance.
[ Marianne du 26/02/2010 ]
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MANIFESTATION AGRICOLE.
La paysannerie Noble est dans la rue, à grand renfort de tracteurs les céréaliers protestent. On se serait cru dans un défilé de mode. Ca eût payé…..mais ça ne paie plus ! Ils ne vont quand même pas jeter leur blé comme d’autres leur lait, mais ils sont très mécontents, ils n’ont plus d’oseille parait-il.
Vont-ils s’allier aux autres corporations, au Tiers état, de l’agriculture, les producteurs de lait, les éleveurs de bétail, et tant d’autres petits agriculteurs dans la dèche , qu’ils dédaignent un peu, du haut de leurs tracteurs ? Et qui pourtant leur ont ouvert le chemin de la contestation. A moins qu’ils rallient à leur cause le Crédit Agricole, chiche. Ca ferait moins prolo. Noblesse oblige.
B.S
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