Ce sont toujours les riches qui dictent aux pauvres leurs droits
Ce à quoi éventuellement ils ont droit, leur chemin de croix
Accepter la société telle qu’elle est, surtout ne pas revendiquer
Il y à toujours eu des riches et des pauvres il ne faut rien changer
C’est ce qui est inscrit depuis des lustres dans les mentalités
On a fait des révolutions on a décapité un roi pour l’égalité
Pour être toujours aussi couillonné 220 ans après.
Liberté, égalité, fraternité, sur le papier une vraie panacée
On a ainsi inscrits sur les tables de la loi ces droits vite usurpés
Par ceux la même qui avaient juré de les appliquer, les respecter.
Les usurpateurs de ces droits sont les bonimenteurs d’aujourd’hui
Les privilégiés d’un système qu’ils ont détourné à leur profit
Être ou avoir pour certains c’est un vrai dilemme
Être et avoir pour les gens de pouvoir n’est pas un problème
Vérifiez la liste des participants à la nuit du Fouquet’s 6 mai 2007
Il y avait la noblesse fortunée, des banquiers, des vedettes
Ils allaient réhabiliter la Bastille, massacrer la République
Le peuple n’était pas de la noce, la fête n’était pas publique
C’étaient les riches qui faisaient aux pauvres des pieds de nez
Les pauvres qui une fois de plus s’étaient fait rouler.
Bientôt des élections locales vont avoir lieu, alors n’hésitez pas
Rejetez en bloc du Front National à l’UMP ces candidats
Qui alimentent le marigot d’idées nauséabondes et malsaines
Qui font les fiers à bras dans leur minable mise en scène
Qui sont de parfaits hypocrites et fieffés menteurs
Défenseurs d’un monde où seul le profit a toute sa valeur.
Je souhaite que le torrent des pauvres, sorte de son lit
Et emporte dans son débordement le Président Sarkozy.
YTRAM
Et pour confirmer ce que j'écris, voici ce qu'écrit l'UMP Pierre Mehaignerie au porte feuille bien garni : " Il faut pour faire de économies, réduire les prestations des chômeurs ! "
Voilà de quoi s'indigne ce triste sire. Il n'est évidemment pas question pour lui de réduire son train de vie. Les riches peuvent avoir confiance dans ce pays pourri qui est le mien !
B.S.