" JE ME REVOLTE DONC JE SUIS "
(A. Camus)
En Egypte on est passé à côté de la révolution
Le peuple n’a le choix qu’entre le sabre et le goupillon
Ceux qui pensaient pouvoir se passer d’Allah
L’ont une fois de plus dans le baba
Il parait que la misère est plus tolérable quand on croit
Avec les islamistes les Egyptiens auront leur comptant de foi
Mais pour ce qui est de la liberté d’opinion
Ils devront attendre une autre révolution.
Ils ont dans leurs révoltent mis fin au dictateur
Pour se livrer aux mains de dangereux prédicateurs
Qui vont leur promettre tout le bonheur
Sous le règne d’Allah dans la peur et la douleur.
Le printemps arabe a fait long feu
Cela en valait-il vraiment l’enjeu
De Tunis au Caire c’est la victoire des mollahs
Les victimes de ce printemps ne sont pas tombées pour ça
Des têtes sont tombées, mais la peur est restée
Et le pire peut-être est à envisager.
B.S