C'est ici que notre " Bien-aimé " a passé son week-end pascal. Histoire de rupture, il a abandonné le Fort de Brégançon en principe réservé au chef de l'Etat. Lui, choisit ses lieux de villégiatures. Un cocon familial, lové entre les pins, propriété de la famille Bruni-Tedeschi, a la pointe de la presqu'île du cap Nègre. Un week-end tout simple en famille qui a ému tous les mal logés de France. L'histoire ne dit pas s'il s'est noirçit les mains au barbecue ni s'il a trouvé les oeufs de Pâques cachés dans l'immense parc du château.
Le G20 puis le sommet de l'OTAN à Strasbourg l'ont épuisé. Regardez leurs têtes à tous les deux. Ils ont l'air constipé. C'est pas la joie. Il faut dire que la situation nationale et internationale n'est pas simple et tend à se compliquer tous les jours un peu plus. Notre " Bien-aimé " amplifie le phénomène par ses déclarations incongrues. Ainsi sur sa déclaration " Dakar en 2007 que lui reproche à juste titre Mm Royal :" L'homme africain n'est pas entré dans l'histoire " Avait-il seulement pensé notre grand visionnaire qu'il allait se retrouver avec un noir président des Etats-Unis en 2008 ? Maintenant ce sont eux qui font l'Histoire. Tout faux Sarko ! Américain, il aurait très certainement voté BUSH. Pas étonnant qu'il soit géné aux entournures dans ses relations avec Obama.
Et puis la pire des déclarations qu'il ait pu faire, c'est celle à l'encontre des salariés qui séquestrent des patrons : " Qu'est-ce que cette histoire d'aller séquestrer des gens ? On est dans un Etat de droit, je ne laisserai pas faire les choses comme ça " Mais, vous avez échappé à : "Salauds d'ouvriers, les tribunaux auront votre peau !" dans le style de " Casse-toi, pauvre con " prononcé en début de mandat et qui n'avait pas fait le meilleur effet.
Là encore il a tout faux car qui entrave le droit au travail ? Ne seraient-ce pas ces entrepreneurs qui ferment des sites jugés non rentables et qui délocalisent en toute impunité pour de meilleurs profits ? laissant sur le carreau des salariés désemparés qui voudraient simplement travailler dans la dignité. Etat de droit, quelle fumisterie !
Je changerai le capitalisme a dit notre " Bien-aimé " " A Paques ou à la Trinité "
Ami, entends-tu ces cris sourds du pays qu'on enchaîne. ?..............
Et le premier " Sinistre ", autre ténébreux incrusté comme une bernique sur notre " Bien-aimé " s'invite à son tour dans le débat. Déguisé en ouvrier engoncé dans une blouse bleue, coiffé d'un casque ; superbe mise en scène, pour exhorter les ouvriers à la sagesse et à la résignation. Il dénonçait, admonestait, culpabilisait ces salariés qui osaient s'attaquer à l'Etat de droit, c'est-à-dire à cette minorité de privilégiés, d'exploiteurs véreux, qui tiennent ce droit d'office.
A tord ou à raison, l'emploi de nos jours représente un facteur négatif, hors de prix, inutilisable, nuisible au profit ! Néfaste.
En 1996 Viviane Forester dans son livre « L'horreur économique » qui devint un best-seller écrivait ceci : « Quand nous apercevrons-nous, par exemple, que les richesses ne se « créent » plus tant à partir de « créations » de biens matériels qu'à partir de spéculations tout à fait abstraites, sans liens - ou fort lâches - avec des investissements productifs ? Les « richesses » mises en vitrines ne sont plus, en grande partie, que de vagues entités qui servent de prétextes au déploiement de « produits dérivés », lesquels n'ont plus grand rapport avec elles » ........
« Des sociétés en plein essor, bénéficiaires, licencient en masse, on le sait. Rien n'est plus avantageux, selon les spécialistes. D'autant qu'on ne leur consent pas moins des « aides à l'emploi » sans leur demander de comptes, sans les obliger en rien à embaucher comme il était prévu. »...
Alors aujourd'hui des gens courageux s'indignent et se révoltent, parce qu'ils n'ont comme ils disent plus rien à perdre. " Plus jamais ça. " Mais peut-être, un jour, n'y aura-t-il plus personne capable même de le penser.
Ami,entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ?
B.S.