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18 octobre 2008 6 18 /10 /octobre /2008 15:32




« L'histoire a pour égout des temps comme les nôtres »
V. Hugo

Après les 5 milliards perdus de la Société Générale, voici 6 cent millions perdus par la Caisse d'Epargne. Et tous ces banquiers qui vous proposent des placements avantageux dans leurs succursales vous ne les croyez pas, j'espère ? Tous plus menteurs les uns que les autres. Et puis ces pertes cumulées ne sont que des « incidents » faut pas exagérer s'ils avaient réussi leur coup,vous n'en auriez rien su.

En Amérique des tas de gens se trouvent désemparés et à la rue, face à des crédits qu'ils ne peuvent plus honorer ; Monsieur John McCain a cinq maisons parait-il !
29 millions d'Américains ont reçu des coupons d'alimentation.

En France les « Crédits municipaux » font recette.

Les banques aggravent la situation budgétaire des villes, en prenant des marges plus fortes pour limiter leurs risques.

Les associations caritatives sont submergées par les demandes et interpellent le gouvernement. Notre Président n'a rien à donner aux pauvres, il est trop préoccupé par les difficultés des riches, qu'il veut aider, pour les sauver du désastre. Pour eux il se dépense sans compter.
Sa déclaration au Québec est très claire « Ma conviction, dit-il, c'est que cette crise financière n'est pas la crise du capitalisme ni celle de l'économie de marché. C'est au contraire la crise d'un système qui s'est éloigné des valeurs fondamentales du capitalisme »
Un chroniqueur du « Monde » Alain Badiou affirme l'inverse: « Le capitalisme financier est depuis cinq siècles une pièce majeure du capitalisme en général. Quant aux propriétaires et animateurs de ce système, ils ne sont, par définition, « responsables » que des profits, leur « rationalité » est mesurable aux gains, et prédateurs, non seulement ils le sont, mais ont le devoir de l'être. »..................... « Le capitalisme n'est qu'un banditisme, irrationnel dans son essence et dévastateur dans son devenir. Il a toujours fait payer quelques courtes décennies de prospérité sauvagement inégalitaires par des crises où disparaissaient des quantités astronomiques de valeurs, des expéditions punitives sanglantes dans toutes les zones jugées par lui stratégiques ou menaçantes, et des guerres mondiales où il se refaisait une santé. »

Un système de voyous, fait par des voyous, pour des voyous.

      ======================================================

Aux dernières nouvelles : Monsieur le sénateur de l'Orne Alain LAMBERT ( UMP ) a obtenu un strapontin au Sénat, pour s'occuper du développement durable. C'est-à-dire s'occuper de lui-même !

 

 B. S.

 
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15 octobre 2008 3 15 /10 /octobre /2008 20:57




Que l'atmosphère, politique, économique et sociale soit perturbée pour longtemps. Le capitalisme a subi une humiliation ces derniers temps et acculé dans ses retranchements il prépare déjà sa revanche. Souvenez- vous ? Plutôt Hitler que le Front populaire, ce n'est pas si vieux.

Empêtré dans un affairisme vorace, il a fini par déstabiliser le système sur lequel il était assis. De peur d'en être la première victime, il en a appelé aux Etats. Sauvons le capitalisme ! Sauvons le capitalisme ! Si le système de la finance, dont du crédit est en ruine, c'est tout le système économique qui est anéanti avec des conséquences catastrophiques pour les capitalistes, eux-mêmes. ( La crise cela a quand même des bons moments de franche rigolade )

L'ambitieux Nicolas, Président pour six mois de l'Union Européenne s'est impliqué dans ce sauvetage, en appelant à l'Union nationale et trouve un pactole de 360 milliards, pour sauver le système bancaire, qu'il fait adopter par son gouvernement et sa majorité. Un gouvernement et une majorité : tristes joueurs d'une sombre comédie, aigrefins, débrouillards de la décadence, coureurs de maroquins, voraces qui s'entre-dévorent. « Un gouvernement de fantoches, de politichiens....De polis-petits-chiens » comme aurait dit De Gaulle en d'autres circonstances.

Alors que le Prix Nobel d'économie 2008 regrette de ne pas avoir vu arrivé la crise boursière. Madame Lagarde ministre de l'économie voit toujours dans son rétro la crise derrière, et ne veut pas voir la récession. Il est temps qu'elle consulte un ophtalmo. Quant à Fillon pour soigner son mal de dos, qu'il arrête ses courbettes devant Sarkozy. Aujourd'hui, il admet enfin « Je n'ai jamais dit que la crise était derrière nous » mais il continue de nier la récession. Faut attendre le feu vert du Président de la République.

A par ça le budget de l'Elysée à été porté en 2008 de 32,3 millions à 100,8 millions d'euros. Je vous le dit Sarko ramène tout à lui !!! Ce sont ce que l'on appelle les dégâts collatéraux de la crise !

Attendez-vous à savoir, après un suspense haletant que M. Domenech est reconduit à la tête des Bleus. Pour lui la crise est vraiment derriere.


B.S. 

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12 octobre 2008 7 12 /10 /octobre /2008 17:55


.
Vous avez vu à la télé, cette photo des ministres des finances du G7, tout de noir vêtus, on dirait qu'ils assistent à leur propre enterrement. Ils sont pitoyables. Leur système s'effondre, et ils sont là hébétés, pantelants, à rechercher d'hypothétiques solutions pour dénouer la CRISE. Ils vont de réunion à quatre, à sept, à douze, à vingt sept, car comme une épidémie la CRISE s'étend et toujours pas d'antidote. Le CAPITALISME est vraiment malade. Ils ne friment plus, même Mme Soleil ( Christine Lagarde ) a rabattu son caquet. Elle qui il y a quelques mois claironnait partout que tout allait bien madame la Marquise, que le plus dur était derrière nous ! La méthode Coué ça ne marche pas. Il faudra trouver autre chose.

En ce qui concerne la France nous avons d'éminents spécialistes comme le troisième personnage de l'Etat qui préconise une transfusion. Amener du sang neuf propose M. Bernard Accoyer président UMP de l'assemblée Nationale. Amener su sang neuf en accordant une amnistie fiscale aux français qui ont placé leurs capitaux à l'étranger. C'est ainsi qu'on va encourager l'incivilité, favoriser l'évasion fiscale et pérenniser la spéculation. A l'heure où l'on parle de moraliser le Capital, comique non ? Il aurait pu proposer un plan d'austérité aux membres de l'Assemblée, démarche symbolique forte, il n'y a même pas pensé !

Le « trou du cul » fils du Président, Jean Sarkozy est évidemment favorable à cette amnistie. A Neuilly l'évasion fiscale on connait !

Sauver le soldat « Capitalisme » avec des méthodes « Socialistes » voilà le paradoxe. Mais les faits s'imposent et les faits sont têtus. Monsieur Henry Paulson, secrétaire au Trésor américain mobilise 25 milliards d'argent public le 12 juillet pour un début de recapitalisation. Le 6 septembre, il apparait que celle-ci nécessitera plutôt....200 milliards ! !! Le contribuable mettra 200, avoue-t-il effrayé de son propre devenir socialiste « Je ne voulais pas avoir à faire ça » Il n'avait plus le choix. Ce qui fait titrer au « Monde diplomatique »:
« Le jour où Wall Street est devenu Socialiste. »

A l'inauguration du mémorial du Général DE Gaulle Sarkozy a un peu pali. Il a entendu une voix d'outre-tombe lui dire « Non Nicolas, la politique de la France ne se fait pas à la Corbeille !»



P.S. Une partie de la Gauche qui est pour l'économie de marché va certainement en tirer la leçon ! Espérons-le.


B.S.  

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9 octobre 2008 4 09 /10 /octobre /2008 20:33



On risque de s'interroger longtemps sur le rôle que joue l'argent dans la société et sa capacité de nuisance. Corruption partielle ou généralisée.
Poussant plus loin ma recherche, j'ai découvert la signification exacte de ce mot dont on nous rabat les oreilles en ce moment « trader ».
Trader, terme anglais: Spéculateurs financiers, fins analystes économiques, ils ont une mission principale : anticiper les fluctuations permanentes du cours de valeurs boursières pour engendrer des profits.

Voilà comment l'argent des banques, des petits épargnants en un mot des contribuables s'est envolé, à causes de « fins analystes économiques » qui couraient surtout après le profit en jouant au plus malin, avec l'aval des autorités bancaires, et l'argent des autres.

En 2004 une proposition de loi P.S. visait à « moraliser le capitalisme » (Est-ce possible ?) Elle a été repoussé par l'UMP, qui par la voie de Pascal Clément s'était indigné en prétextant qu'en la matière il fallait légiférer le moins possible. Expliquant que « l'homme n'est mû que par un motif l'argent ou le pouvoir, qu'il ne peut s'amender en aucune façon et qu'il est inutile de légiférer....mais ajoutait-il, l'homme peut être bon. »

NOUS voyons le résultat !!!

Un ami vient de m'envoyer cette réponse du Dalai Lama, à la question

« Qu'est ce qui vous surprend le plus dans l'humanité ? »

Il a répondu :

« Les hommes....Parce qu'ils perdent la santé pour accumuler de l'argent, ensuite ils perdent de l'argent pour retrouver la santé.
Et à penser anxieusement au futur, ils oublient le présent de telle sorte qu'ils finissent par non vivre ni le présent ni le futur.
Ils vivent comme si ils n'allaient jamais mourir..................Et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu. »

A méditer !!!

B. S. 

 

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7 octobre 2008 2 07 /10 /octobre /2008 18:35

 

 

L'ARGENT.

Certains,  l'aiment.....................comme l'amour
Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie et puis pas du tout, plus du tout quand il ne répond plus à leurs critères de pouvoir, respectabilité, rentabilité, spéculation, quand il ne vaut plus rien. Ce qui prouve que c'est sérieux et qu'il ne faut pas jouer avec lui, comme avec les allumettes, au risque de mettre le monde en feu.
Quand on est riche, le pire qui puisse arriver, c'est de devenir pauvre. La bourse en ce moment c'est un peu comme au poker. Beaucoup de perdants.

Les pauvres attendent et ironisent sur la situation ; ils pressentent que leurs rangs vont encore grossir, qu'ils auront peut-être une chance d'être entendus dans le concert des exclus. Ils sont un peu abasourdis, de découvrir ces milliards, ces milliards, et ces milliards d'euros qui s'échangent dans les banques, et la garantie de l'Etat au cas où; alors que cet  Etat  leur chipote quelques dizaines d'euros de RSA.

Ah ! Tous ces efforts déployés par le Capital face aux bourses qui dégringolent, toute cette mobilisation en faveur de la finance. Le socle d'argent sur lequel était bâtie la fortune des détenteurs de capitaux vacille. Des dirigeants crient, hurlent, s'époumonent, arrêtez ! Arrêtez ! D'autres se veulent plus rassurant NE PAS NIQUEZ PAS disent-ils. Hélas ! Ils n'ont même plus le moral à ça !!!

C'est dur d'être riche en ce moment !


MAIS C'EST ENCORE PLUS DUR POUR LES PAUVRES DU MONDE ENTIER !

 


B.S.
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6 octobre 2008 1 06 /10 /octobre /2008 17:14


Oui nous sommes en pleine loufoquerie. Si la situation n'était pas dramatique, on pourrait en rire.
Déclarations de quelques responsables :
« Les subprimes ont profité aux consommateurs. » Alan Greenspan, président de la Fed le 11 avril 2005.

« Je suis convaincu que ces mouvements de marché ne sauraient affecter durablement la croissance de notre économie qui est robuste. » Nicolas Sarkozy, le 16 août 2007.

« Il n'y a pas de deuxième vague de la crise. » Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France, 26 juin 2008.

« Je pense qu'on a le gros de la crise derrière nous. » Christine Lagarde, 20 août 2008. Ce qui pourrait signifier vulgairement, qu'on l'a dans le cul et pour longtemps !!!

Comment peut-on faire confiance à ces hurluberlus, quel sérieux apporter à leurs déclarations ou décisions ultérieures ? Pourtant ils étaient prévenus. Depuis des années que des professeurs d'économie, des sociologues et autres experts par leurs écrits dénoncent ce capitalisme dévoyé et certains prévoient même son effondrement. Mais ces gens là étaient considérés comme oiseaux de mauvais augure. Nos dirigeants étaient accrochés au capitalisme, au laisser faire, à la finance, à l'économie de marché. Cela fonctionnait si bien, pour eux surtout. Le libéralisme c'était la panacée. Et puis tout à coup c'est le trou, non pas celui de la sécu, mais celui qui touche l'économie mondiale, un trou noir.

Alors décontenancés, déconcertés, déroutés, désemparés  les gouvernements gangrénés essaie de sauver les meubles et peu importe la forme. Ainsi le thuriféraire Henri Guaino secrétaire général de l'Elysée, porte-plume présidentiel, qui n'a aucune légitimité pour intervenir dans le débat, propose de passer outre aux critères de Maastricht en laissant filer le déficit public au-delà des 3 %. Déclaration intempestive qui ajoute à la confusion générale et qui discrédite la France auprès de ses partenaires européens. Surtout au moment où celle-ci préside l'UE. Il faut faire vite, ce n'est pas une raison pour faire n'importe quoi, au risque de voir l'Europe retourner à ses vieux démons.


B.S.

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4 octobre 2008 6 04 /10 /octobre /2008 14:22



C'est beau cette unité, cette harmonie affichée par L'UMP. Ce n'est pas au P.S. qu'on verrait ça. ! Comme quoi, on voit plus facilement la paille dans l'œil du voisin que............................Quatre candidats, tous issus de l'UMP.

Le citoyen LAMBERT. Courageux, mais pas téméraire, Monsieur propre ; faut reconnaitre qu'il a des idées pertinentes à faire passer. Après avoir réuni le banc et l'arrière banc de ses partisans, il part conquérant.
C'est son deuxième faux pas en peu de temps.
Lors de la réforme constitutionnelle, où il a hésité à voter contre, puis, s'est ravisé sur les conseils et les vives recommandations de son ami Sarkozy qui lui avait peut-être promis la présidence du Sénat ! Qui sait ? Seulement dans ces combats de jésuites on se fait parfois doubler par plus malin que soi.
Et il a renoncé à la dernière minute à cette présidence qui lui tenait tend à cœur. Il n'a vraiment pas de chance à force de trop en vouloir il reste sur le carreau. A force de magouiller sur le plan local, il a perdu la Mairie d'Alençon et la communauté urbaine, voilà le résultat. Il court même le risque d'être perdant aux régionales. S'il était candidat !

Et quand le combat devient fratricide !!!

RAFFARIN qui se voyait déjà en haut de la piste. Vice-président de l'UMP.
Soutenu par le chef de l'Etat ! Il en rêvait, il avait même fait un voyage en Chine jouant les conciliateurs, en faveur de Sarkozy. Mais la pente était rude et si bien savonnée par les sénateurs UMP Sarkozystes que le Raff n'en a rien vu et s'est ramassé une gamelle au premier tour. Mais toujours confiant en son étoile, il a cru à la victoire, hélas ! Battu, déconfit. Ce fut la lutte...finale !

La Présidence, et la préférence, son allées à son rival « LARCHER » du roi Sarkozy. Homme du sérail, manipulateur hors pair, qui dans les antichambres ministérielles avait bien préparé son coup. Et puis il est de ceux que l'on aime au Sénat : rond, jovial, patelin, genre maquignon, aimant la bonne chère (et là, il va pouvoir s'empiffrer) et serrer les pognes. Tout aussi à l'aise dans les conseils d'administrations qu'au cul des chevaux dans un comice agricole, où on l'imagine très bien partageant un camembert « Président » bien sûr, avec ses concitoyens.
On espère quand même qu'il gérera mieux le Sénat que le syndicat des ordures de la région de Rambouillet dont-il est maire. [ + 95,8% d'augmentation de la taxe d'après les informations ] ça sent mauvais! mauvais !
Et n'oublions surtout pas qu'il est à l'origine du projet de loi sur la privatisation de la poste dont-il est très fier et d'un autre projet de loi sur une réforme hospitalière qui est du même acabit.

J'allais oublier le dernier « MARINI », simple figurant.

Une victime dans tout ça L'ancien Président Poncelet qui perd le bénéfice de son appartement à vie. Mais rassurez-vous, il conserve sa voiture avec chauffeur, et un secrétariat, et tous les avantages finaciers. Il pourra ainsi à son âge écrire tout le mal qu'il pense de l'ingratitude de la République.

Il parait que déjà c'est la zizanie dans la majorité sénatoriale et que dans l'Orne s'annoncent des turbulences au sein de l'UMP. Ce n'est pas possible !!!

A bon entendeur, salut !


B.S.

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2 octobre 2008 4 02 /10 /octobre /2008 20:50



LE CAPITALISME.

Les capitalistes d'aujourd'hui ressemblent fondamentalement à leurs aïeux d'hier. La grande finalité de ce système est fondée sur un principe très simple : Privatiser les profits et socialiser les pertes.

A l'époque où un Saint-Simon ne jurait que par l'industrie « Tout par l'industrie, Tout pour elle » les capitalistes d'aujourd'hui ne jurent que par la finance avec un slogan « Tout par la finance, tout pour elle. » L'industrie, la production, la recherche, trop risquée. La spéculation est le nouveau veau d'or de cette racaille capitaliste sans foi ni loi. Et comme ils sont introduits dans tous les rouages politiques, ils peuvent agir à leur guise, sans trop de crainte d'être poursuivis, dénoncés, condamnés. (Le plus bel exemple, L'affaire Bernard Tapie) Ils agissent selon l'axiome suivant :
Je suis entrepreneur, je prends la première part ;
Je suis travailleur, je prends la seconde ;
Je suis capitaliste je prends tout.

Cette fois ils ont joué gros, dans un marché de dupe. Ils se sont enlisés dans une spéculation effrénée et comme des crocodiles dans un marigot ils allaient se dévorer entre eux. Après cette arnaque spéculative qui a fait de nombreuses victimes sans recours, ils se retournent sans vergogne vers leurs Etats respectifs, à eux de payer l'addition. Les Etas vont payer, complicité oblige, c'est-à-dire nous les contribuables qui n'y sommes pour rien.
C'est pourquoi il faut en finir avec cette Camorra et je souscris pleinement à cette citation en exergue de « Siné Hebdo » :

« Fusiller les riches de but en blanc serait de la folie : il faut d'abord les mettre en prison et les affamer jusqu'à ce qu'ils aient fait revenir de l'étranger l'argent qu'ils y ont caché.(...) c'est seulement quand ils n'auront plus rien que nous les fusillerons. » Jules lafargue


B.S.  

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29 septembre 2008 1 29 /09 /septembre /2008 17:36


AH ! LA CRISE !

Si la Gauche avait été au pouvoir que n'aurions-nous pas entendu, de tous ces tartuffes qui nous gouvernent; incapables ! Incompétents ! Irresponsables ! Nuls. Toutes les épithètes auraient été bonnes pour la disqualifier.
La droiture, l'exemplarité, la compétence nous en sommes les garants disait Sarkozy, vous allez voir ce que vous allez voir ! Et patatras, dix huit mois après son élection tout s'effondre. Et ils font tous semblant d'être pris au dépourvu. Christine Lagarde, la cartomancienne de l'économie ne déclarait-elle pas voici quelques jours « la crise est derrière nous... ! » et F. Fillon le premier « sinistre » ne veut pas entendre parler de récession ! Et puis tout s'accélère. C'est l'automne les mauvaises nouvelles tombent les cours en bourse chutent, la croissance est en baisse, l'économie française s'affaisse. Aux Etats-Unis c'est la crise financière qui tourne à la panique, avec la faillite de banques. La contamination se poursuit en Europe.
Le Président Sarkozy intervient à Ney York pour dénoncer cette spéculation outrancière, puis en France pour rassurer son monde. « Je ne suis pas socialiste, dit-il, mais je suis pour la justice ! » Quel aveu et quelle audace quand on sait qu'il s'est octroyé une augmentation de 170 % de son salaire en début de mandat.
François Fillon, qui a tenté d'éradiquer l'opposition, en appelle à l'Union nationale.!

En fait, c'est une crise d'un capitalisme moribond. M. Tremoli, universitaire italien, économiste très libéral, éminence grise et ministre de l'économie de Berlio Berlusconi déclarait : « Le marché, l'idéologie totalitaire inventée pour gouverner le XXIe siècle, à diabolisé l'Etat et presque tout ce qui était public ou communautaire, en mettant le marché souverain en position de dominer tout le reste. Maintenant on ne peut plus dire que c'était la ligne juste, la seule ligne. » (le Monde du 19 mars 2008)

Pour surmonter la crise aux Etats-Unis, l'Etat américain est obligé d'intervenir. En France on cède au libéralisme, à la loi du marché en privatisant à tour de bras. Le contribuable va en faire les frais. Notre sort n'est pas entre de bonnes mains.


LE REDECOUPAGE ELECTORAL .


Cet article du " Canard enchaîné " en dit long sur les intentions du gouvernement.




PROCHAIN CONGRES DU PARTI SOCIALISTE:


Attention aux courants.................d'air !



B.S 

 

 

 

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27 septembre 2008 6 27 /09 /septembre /2008 17:32

ALGERIE 1961, AFGHANISTAN 2008.

Quarante sept ans nous séparent de ces deux évènements. Et aujourd'hui comme hier, rien ne change, même discours des politiques, même rodomontades de nos chefs militaires. Quand donc prendra-t-on conscience dans ce pays que les guerres " d'annexion " sont inutiles et n'ont jamais rien réglé ? Sinon définitivement le sort de civils afghans victimes collatérales d'actes de guerre, ou le sort de soldats français victimes d'un conflit absurde.

« Aucune armée étrangère n'a réussie, à gagner dans un pays qui n'était pas le sien »
déclarait Sarkozy avant de se raviser.

En Algérie, le conflit à débuté en 1954 et peu à peu au fil des années on s'est enlisé. La police d'abord, puis l'armée de métier, puis le contingent. Exécutions sommaires, ratissages, enlèvements, tortures, tout un arsenal de méthodes peu conventionnelles a été utilisé jusqu'au 3 juillet 1962 indépendance de l'Algérie.
Politiques et militaires reconnaissaient enfin que la partie était définitivement perdue. Que tous ces disparus, tous ces morts l'avaient été pour rien. Une simple citation « Mort pour la France » quelle récompense pour les familles !!!
Aujourd'hui on envoie en Afghanistan des jeunes peu endurcis et il paraitrait qu'ils manquent de moyens, ce n'est pas nouveau.
J'étais en Algérie en 1961 donc 18 mois avant la fin du conflit, dans une unité du 22ieme RIMA, affectée à la surveillance de la frontière Algéro-Marocaine.



Nous patrouillions le long de la frontière avec des moyens dont cette photo est l'illustration. Ces tiges soulignées en jaune, dans les mains des militaires ne sont rien d'autre que des roseaux flexibles qui nous servaient de détecteur de mines !!! Etonnez-vous qu'après on assiste à ceci......




Figure 1Half-tract ayant sauté sur une mine

Et, alors que nous connaissions de plus en plus de difficultés, que la situation se détériorait inexorablement, que le général Challe perdait la partie; l'autorité militaire toujours optimiste, faisait paraitre, dans la revue « Le Soldat d'Outre-Mer » l'article suivant daté d'octobre 1961:

 

 Comme si la victoire était inéluctable, à 6 mois des accords d'Evian qui allaient sceller notre départ. Les morts de ces derniers mois, l'auront été pour rien.



Oh Barbara
Quelle connerie la guerre
                                                       J. Prévert


B.S.

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