Le blog de Jean Claude Marty

Dans la vie il y a ceux qui ont tout et ceux qui n’ont rien

Mais avant d’avoir tout, ils n’avaient rien

Ceux qui ont tout

Alors comment se fait-il qu’en partant de rien, ils aient tout ?

C’est le problème du tout où rien.

Dans la vie il faut savoir se contenter d’un rien

Pour arriver à tout

Sinon on n’arrive à rien du tout.

Savoir saisir le rien

On dit bien d’un tel qu’il est parti de rien

Pour arriver à tout .

Alors que ceux qui n’ont rien ne désespèrent pas un jour d’avoir tout.

Faut pas rêver quand même, car on a rien pour rien

A moins d'avoir un rien comme passe-partout.

YTRAM

B.S. 

Un Pernaut ça va, deux Pernaut bonjour les dégâts

C’est ainsi que l’on a assisté à du blabla

Au cours de cette émission : Paroles de Français

Qui aurait du s’intituler : Paroles aux Français

Car finalement notre Président nous expliquait

Face aux excès de nos dirigeants même s’ils choquaient

C’est notre époque qui a changé !

Evitant soigneusement de parler des ratés

Dans le gouvernement. Sur la sécurité c’était le champion

Même si tout n’est pas réglé que d’améliorations !

Mais jamais il ne nous a parlé de la corrélation

Dans ce pays entre misère et transgression !

« La soudure c’est dur M. Pernaut » il aurait pu ajouter

« Surtout les fins de mois », il n’y a pas pensé

La justice, citoyens, ne manque pas de moyens

Idem pour l’enseignement où tout va bien

Il étale des chiffres qui laissent sans voix.

Ce panel de Français qui n’ont pas d’autres choix

Que d’écouter parler ce grand bonimenteur

Qui leur promet pour 2012 le bonheur.

Après l’insuccès de ces propos démagos

Nous ne supporterons pas un troisième Pernaut.

(YTRAM)

B.S.

NOS VAILLANTS INSTITUTEURS.

Je me contenterai de vous parler avec pudeur

De nos valeureux instituteurs

Ah ! S’ils revenaient ils seraient désemparés

Eux qui avaient un statut respecté

Etaient considérés comme les hussards de la République

Parce qu’ardents défenseurs de l’école publique

Avec eux j’ai appris le civisme, la laïcité, la morale

Le devoir de contribuer à l’œuvre sociale

Le devoir de l’homme envers lui-même et la société

Le devoir d’humanité.

Avec eux on n’ignorait pas le calcul mental

Exercice obligatoire du matin pour réveiller le mental

Pour apprendre les grands auteurs de la littérature

On apprenait des astuces qui étaient de nature

A nous aider pour certaines épreuves de français

Nous apprenions par cœur cela nous amusait

" Corneille sur la racine de la bruyère boit l’eau de la fontaine

Molière." Nous avions les grands auteurs ; quelle aubaine.

De même en géographie « Casablanca rabat tes fesses »

Nous sauvait lors d’une interrogation express

Sur les principales villes du Maroc.

Les Etablissements français de l’Inde, je m’en souviens encore

Yanaon, kârikâl, Pondichéry, Mahé, Chandernagor.

Les familles autour des instituteurs faisaient bloc

L’école était alors une véritable institution

Qui avait l’estime de la Nation

N’était pas comme aujourd’hui soumise à des réformes

Qui au lieu de la renforcer la déforme

Chaque Ministre de l’éducation a son idée sur la question

Mais deux plus deux font toujours quatre dans une opération.

J’ai été très surpris de voir qu’une élève de Sciences po

Ne connaissait pas le mot « étrennes » c’était gros !

Simplement elle habitait Neuilly et s’excusait ainsi

Nous à l’école primaire c’était un mot acquis.

Je me souviens de la vigilance de la patience et de la rigueur

De nos vaillants instituteurs.

                         Classe certificat d'études 1952.

B. S.

Monsieur le Président je suis bon enfant

Et je voudrais vous croire spontanément

Mais vous avez trahi vos engagements

Prenant le contrepied de vos serments.

Des générations disiez-vous m'ont enseigné

A moi petit Français au sang mêlé

L’amour de la France la fierté d’être français.

Votre plaidoirie commençait comme ça

Quel français ne souscrirait pas

A ce discours plein de solennité

Que chacun autour de soi allait répercuter.

Vous avez dans votre générique tout exploité

Le drapeau français pour lequel son morts

Ces héros de la République voués au triste sort

Comme vous ne manquiez pas de culot

Vous évoquiez Saint-Louis et Carnot

La France des croisades et celle de Valmy

Celle des cathédrales et de l’Encyclopédie

Blum, Jaurès, pour plaire aux travailleurs

Pour ne pas passer pour un conservateur.

Bon provocateur vous avez même cité Camus

Là j’avoue être tombé des nues.

Mais vous n’aviez que faire de vos menteries

Les Français ont la mémoire courte, ils oublient.

Une fois élu Président de la République

Vous vous êtes retrouvé avec votre clique

Celle qui souriait qu’en vous parliez

De fraternité, solidarité, justice, et liberté.

Adieu Jaurès, Blum, et les congés payés

Les hommes du capital pouvaient enfin rêver

Pour les classes laborieuses le glas avait sonné.

2011 sera dites-vous une année utile

En évènements elle est en effet fertile

Le climat est délétère, la colère se déchaîne

On voit que tout s’enchaine

Police, justice, santé, éducation

C’est une grande contestation

Contre les projets du gouvernement.

Le chômage est en hausse c’est rageant

La seule chose qui baisse, votre cote de popularité.

Croyez-vous qu’on puisse en France imaginer

De grandes manifestations, avec un slogan furibond

Comme on en voit ailleurs « Casse-toi pauvre con !».

B.S. 

CARLA BRUNI-SARKOZY

Carla Bruni-Sarkozy nous fait son numéro

Dans le « Parisien » aujourd’hui, c’est nouveau

Elle a des préférences, mais pas la politique

C’est pour elle quelque chose de diabolique

La gauche comme la droite elle s’en fout Carla

Ce qu’elle aime pour l’instant c’est jouer les divas

Elle a bien vécu dans un riche milieu

Fut l’égérie d’hommes de droite, de gauche et du milieu

Elle a menée sa vie, elle a eu des tas d’amants

Son point de vue, on s’en tape éperdument.

C’est celui d’une enfant gâtée qui n’a pas d’idée

Qui suivra Nicolas évidemment par intérêt.

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LADY GAGA COMPARE SA MUSIQUE AU SEXE.

Dans notre jeunesse nous avions nos chanteurs

Nos poètes, Brassens, Brel, Ferré, de merveilleux auteurs

Aux textes sublimes, un peu provocateurs, engagés

Avec des rythmes riches, des musiques ciblées

Aujourd’hui nos oreilles pas toujours en état

Sont soumises aux clameurs perverses de Lady Gagga

Qui renoue avec la chanson de geste des temps passés !

Comme quoi on fait toujours référence au passé

Elle déclare « Mon prochain album sera un orgasme créatif »

Donnant à la chanson un retentissement collectif

Dans la vie disait Coluche il y a le cul et l’argent

Lady Gaga chante, montre son cul, pique l’argent

A ses fans endiablés qui fantasment en l’écoutant

Qui transforment l’amour en un produit marchand

Qui vont ainsi perdre leur âme d’enfant

A moins d’être devenu complètement gaga

Mieux vaut leur conseiller d’écouter Jean Ferrat.

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ALLIOT-MARIE.

Je trouve la presse sévère envers Mme Alliot-Marie

Car c’est bien plutôt de mère courage qu’il s’agit

Six fois ministre toujours dans des ministères de combat

Les Sports, la Justice, la Défense, l’Intérieur, tout lui va

Son dernier poste allait la plonger dans d’étranges affaires

Pour la Tunisie elle s’y est investie et a cru bien faire

En proposant à Ben Ali nos forces de l’ordre expérimentées

Afin de maintenir dans le pays la sécurité

Cela partait vraiment d’une bonne intention

Qui n’aurait pas dû froisser l’opinion

C’est comme son escapade en jet privé en Tunisie

C’était pour montrer qu’on pouvait visiter le pays

Sans crainte, en toute sécurité et en toute liberté

Oser lui reprocher pour des vacances privées

D’avoir négligé de régler sa note de frais

Sous prétexte qu’elle était de Ben Ali l’invitée

C’est grotesque et ce n’est même pas pensable

Elle, qui a écrit « La République des irresponsables »(1)

  1( Odile Jacob 1999)

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B.S.