Aujourd’hui le monde se trouve dans une confusion totale
Révolutions, guerres, incompréhensions, aliénation mentale
Tous les pays sont touchés, seraient ils tous schizophrènes ?
Ces nations qui ne regardent plus que sur elles-mêmes.
Au concert des nations chacun joue sa partition
Dans une cacophonie qui trouble l’audition
Même en Belgique petite nation
On s’étripe entre Flamands et Wallons
Pourtant on a créé l’Europe, pour d’autres ambitions
Plus d’unité, de cohésion, fini marchandages et suspicions
Un espoir pour les nations, un espoir pour les peuples
Mais l'Europe est restée aveugle
Rien n’est venu de tout cela. L’Europe bafouille
Et la mondialisation joue les gribouilles
Malaise identitaire et crainte de dilution des nations
Font monter le populisme et son exhibition.
Qui allait goûter à la libre circulation, en aveugle
Choisir un pays d’adoption ? Cela était possible pour les riches
Mais il n’était pas question que les pauvres s’y nichent
Dans ces pays d’adoption. On ne peut plus rétablir les frontières !
Alors faisons la chasse à l’immigré, bâtissons des barrières
Erigeons des frontières immatérielles, comme la xénophobie.
On a vanté l’action de l’Abbé Pierre face au plus démunis
Sœur Emmanuelle a eu le Prix Nobel, ah ! Le bel alibi !
Cela nous permet de nous retrancher dans notre paradis
De ne pas nous laisser « irradier » par les pauvres étrangers.
D’être sensibles aux propos xénophobes de gens bornés.
J’ai vu une fois Jean-Marie Le Pen à Notre-Dame de la Garde
Mettre son obole dans le tronc et déclarer sans prendre garde
Quelques jours plus tard qu’il avait acheté une maison
A la campagne pour ses petits enfants, déclarant avec provocation
Qu’il était préférable de voir le cul des vaches que celui d’un raton.
Peut-on imaginer cet homme ou les siens gouvernants la nation !
Il y a partout des gens qui fuient la misère et la cruauté
Ce sont nos frères nous ne pouvons pas les rejeter.
B.S.