La misère prospère, curieux non ? Misère et prospérité cet antinomique et pourtant c’est la triste réalité du moment.
Le Président du Secours catholique, institution chrétienne, nous alerte. Il n’y a plus de multiplication de pains, c’est fini ce temps là, plus de pêche miraculeuse, C’était la belle vie, même le vin était gratuit. Aujourd’hui tout cela est terminé. C’était une approche du Paradis. Alors le secours catholique est d’autant plus meurtri que c’est en contradiction avec le message originel d’un certain Jésus.
Un anar chevelu et barbu qui faisait dire à Prévert : « Heureux les pauvres d’esprit, ceux qui ne cherchent pas à comprendre, ils travailleront dur, ils recevront des coups de pied au cul, ils feront des heures supplémentaires qui leur seront comptées plus tard dans le royaume de cieux. » Mais le royaume des cieux n’est toujours pas là et la misère s’accroit.
Il faut faire avec les moyens du bord. « Compte tenu de la faiblesse de leurs revenus, aucun ménage n’est en mesure de faire face à ses dépenses. » déclare le président du Secours Catholique. Même constat du côté laïque avec le Secours populaire, les restos du cœur, la Banque alimentaire.
Mais il y a peut-être une planche de salut, un miracle. C'est que ces institutions en pleine expansion reprennent le dessus investissent en bourse et finissent même pour ne pas payer l’impôt sur la fortune, à se délocaliser en Suisse.
Ce serait aberrant ? Pas moral ? Au point où nous en sommes ce ne serait pas surprenant.
Ah ! La Suisse en voilà un beau pays refuge de toutes nos vedettes du sport et de chanson et du show-business. Pays hospitalier pour tous les riches étrangers, paradis fiscal s’il en est, ou l’hospitalité se monnaie, rien n’est gratuit dans ce beau pays ou discrétion et secret, ont bonne réputation. Vous connaissez l’expression « boire en suisse » vous connaissez aussi sa neutralité jamais de guerre, aucun conflit ; pendant que les nations s'étripaient elle administrait leurs intérêts.
Récemment s’est engagée une querelle de clocher, à propos des minarets. Il fallait régler l’incident. Savez-vous en effet que depuis 2006 la première banque islamique a ouvert à Genève. Elle vise une clientèle fortunée de religion islamique ; des banques suisses possèdent également des succursales au Moyen-Orient. L’argent n’a pas d’odeur, de religion non plus.
Non point de salut ! Les institutions sociales procèdent d’un investissement du cœur, d’une bourse de valeurs humaines, d’un sens du partage, d’un amour du prochain, un registre différent de ce que proposent la Suisse et ses paradis fiscaux.
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Notre Président est heureux il s’est offert un bel avion, mais c’est l’Etat qui a payé. Il va pouvoir rivaliser avec Obama, c’est sympa.
S’envoyer en l’air avec Carla, un caprice du chef d’Etat. Et la rigueur bordel ça ne le concerne pas ?
Le G vain ! Appelons-le comme ça. Il y est arrivé après tout le monde, il en est parti avant les autres, et c’est lui qui doit présider pendant un an ce machin là. Cela augure mal du résultat. C’était un tour de chauffe, mais aller à Séoul pour ça, pour se dire bonjour, se prendre en photo et en rester là, c’est prendre les opinions publiques des différents pays, pour ce qu’elles ne sont pas.
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Le nouveau gouvernement est nommé
C’est comme pour le beaujolais
On n’a même pas à changer l’étiquette
Soit disant le même vin, mais quelle piquette !
On s’attendait à du Borloo nouveau
Mais le Président dans un sursaut
Nous impose du Fillon vielle cuvée
Qui risque simplement de nous intoxiquer.
Ce que fait Sarkozy dans ce remaniement
C’est renier tous ses engagements
Acteur d’une droite intransigeante et dure.
Qui Jusqu’à présent faisait pâle figure
Il avait cru bon de rassembler divers acteurs
Venu de gauche, du centre ou d’ailleurs.
Maintenant ce temps là pour lui est fini
Cette expérience est un échec, elle est bannie
Les valeurs de gauche, c’était du bluff
Il faut se recentrer autour de vraies valeurs
Celle du Capital, Travail, famille, patrie
Des valeurs sûres qui n’ont pas de prix.
( YTRAM )
